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Armelle MABON
-
Le massacre de Thiaroye
Armelle MABON
- LE PASSAGER CLANDESTIN
- 9782369356141
1er décembre 1944, Thiaroye. Des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale et récemment rapatriés, manifestent pour le paiement de leur solde. Un droit qui leur était promis depuis des mois. La répression militaire est sanglante: les troupes coloniales font feu, sous prétexte de mutinerie. Mais le nombre de victimes fait controverse. La version officielle fait état de 35 morts, un autre document militaire de 70. Cependant, plusieurs historien·ne·s parlent de centaines de corps.
Ce n'est pas le seul point d'ombre autour du massacre de Thiaroye. Entre mensonge d'État et fraude scientifique, l'historienne Armelle Mabon mène depuis une dizaine d'années un véritable combat pour réhabiliter ces hommes, et les faire reconnaître comme victimes d'un crime d'État.
Chercheuse, Armelle Mabon a enseigné à l'université Bretagne-Sud. Membre du laboratoire TEMOS, elle fait aussi partie du Collectif Secret Défense. Elle mène depuis une vingtaine d'années un grand travail de recherche sur le massacre de Thiaroye. Son but est la reconnaissance du massacre du 1er décembre 1944 comme crime d'État. Elle est l'autrice de Prisonniers de guerre indigènes (La découverte) et la conseillère scientifique de la bande dessinée Morts pour la France. Thiaroye 1944 (Les Arènes).30 prêts
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LCPPrisonniers de guerre indigènes
Armelle Mabon
- La Découverte
- 9782348055287
Cette nouvelle édition, actualisée suite aux récentes découvertes sur le massacre de Thiaroye, donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'État, durant l'Occupation, mais aussi par la suite, vis-à-vis de ses propres soldats.
Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l'armée française sont faits prisonniers. Tandis que les métropolitains partent pour l'Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des
frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux
frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l'occupant qu'avec la population locale qui les réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu'en janvier 1943 le gouvernement de Vichy accepte de remplacer les sentinelles allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis.
À la Libération, certains ont attendu très longtemps d'être rapatriés, tandis que le premier contingent arrivé en Afrique occidentale française a été massacré le 1er décembre 1944, à la caserne de Thiaroye, pour avoir osé réclamer les soldes de captivité. L'État français a fait croire à une rébellion armée pour camoufler l'ignominie et nie, encore aujourd'hui, les faits. Seuls l'exhumation des corps, le procès en révision, la réhabilitation de ces combattants et de justes réparations mettraient un terme à ce mensonge d'État.
Il fallait révéler cette histoire occultée qui donne la mesure de l'injustice, du déni d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'État français, durant l'Occupation, mais aussi par la suite...30 prêts
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