Pièce en deux actes pour cinq personnages écrite en français entre 1948 et 1949.
Première publication aux Éditions de Minuit en 1952.
« Vous me demandez mes idées sur En attendant Godot, dont vous me faites l'honneur de donner des extraits au Club d'essai, et en même temps mes idées sur le théâtre.
Je n'ai pas d'idées sur le théâtre. Je n'y connais rien. Je n'y vais pas. C'est admissible.
Ce qui l'est sans doute moins, c'est d'abord, dans ces conditions, d'écrire une pièce, et ensuite, l'ayant fait, de ne pas avoir d'idées sur elle non plus.
C'est malheureusement mon cas.
Il n'est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s'ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme entre le turbin et le Café du Commerce.
Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention.
Je ne sais pas dans quel esprit je l'ai écrite.
Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur arrive. De leur aspect j'ai dû indiquer le peu que j'ai pu entrevoir. Les chapeaux melon par exemple.
Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. Et je ne sais pas s'ils y croient ou non, les deux qui l'attendent.
Les deux autres qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être pour rompre la monotonie.
Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. Ce n'est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirai même que je me serais contenté de moins.
Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible.
Je n'y suis plus et je n'y serai plus jamais. Estragon, Vladimir, Pozzo, Lucky, leur temps et leur espace, je n'ai pu les connaître un peu que très loin du besoin de comprendre. Ils vous doivent des comptes peut-être. Qu'ils se débrouillent. Sans moi. Eux et moi nous sommes quittes. »
(Samuel Beckett, Lettre à Michel Polac, janvier 1952)
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"Garcin : - Le bronze... (Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je comprends que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu. Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent... (Il se retourne brusquement.) Ha ! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. (Il rit.) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres."
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Rhinocéros est la pièce la plus riche de Ionesco. Elle ne perd rien de l'esprit d'innovation, de provocation, des premières pièces. Comme elles, celle-ci mélange les genres et les tons, le comique et le tragique. Mais l'innovation principale qui s'introduit ici est la réflexion sur l'Histoire, à travers le mythe. La pièce est une condamnation de toute dictature (en 1958, on pense au stalinisme). Ionesco condamne autant le fascisme que le communisme. C'est donc une pièce engagée : 'Je ne capitule pas', s'écrie le héros.
Le rhinocéros incarne le fanatisme qui 'défigure les gens, les déshumanise'. On sent l'influence de La Métamorphose de Kafka. Dans une petite ville, un rhinocéros fait irruption. Par rapport à lui, les personnages prennent diverses attitudes. Certains se transforment en rhinocéros ; un troupeau défile. Seul Bérenger résiste à la marée des bêtes féroces, symboles du totalitarisme.
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Débat enflammé, profond, prémonitoire entre un philosophe pour lequel certains hommes sont des esclaves-nés et un ardent protecteur des Indiens.
8 hommes, 1 femme, 1 enfant / durée : 1 h 40
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"Le tambour : Quand j'ai dîné, il y a des fois que je sens une espèce de démangeaison ici. Ça me chatouille, ou plutôt ça me gratouille.
Knock : Attention. Ne confondons pas. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ?
Le tambour : Ça me grattouille. Mais ça me chatouille bien un peu aussi...
Knock : Est-ce que ça ne vous grattouille pas davantage quand vous avez mangé de la tête de veau à la vinaigrette ?
Le tambour : Je n'en mange jamais. Mais il me semble que si j'en mangeais, effectivement, ça me grattouillerait plus."
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Pièce en un acte pour quatre personnages, écrite en français entre 1954 et 1956.
Première publication aux Éditions de Minuit en 1957.
« Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous les mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps apparaître et qui ont un très charmant dialogue d'amour.
Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où il n'y a pas d'immense symbole à chercher, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, s'il y a suspense, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non ? Et on ne le sait pas jusqu'à la fin.
Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. Les exégètes de Beckett parlent d'un "message", d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien. Il n'y a pas de littérature plaquée, absolument pas. Faire exploser un langage quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique. » (Roger Blin)
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Provoqué par un fâcheux, Cyrano se moque audacieusement de lui-même et de son nez, objet de sa disgrâce. Séduire Roxane ? Il n'ose y songer. Mais puisqu'elle aime Christian, un cadet de Gascogne qui brille plus par son apparence que par ses reparties, pourquoi ne pas tenter une expérience ?
« Je serai ton esprit, tu seras ma beauté », dit Cyrano à son rival. « Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté. »
Christian ne s'y trompe pas ; à travers lui, la belle Roxane en aime en fait un autre. Et Cyrano, s'il entrevoit le bonheur un instant, ne peut oublier son physique ingrat... Un jeu étrange, et dangereux.
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Genet nous avertit. Il ne faut pas prendre cette tragédie à la lettre : "C'est un conte, c'est-à-dire une forme de récit allégorique." "Sacrées ou non, ces Bonnes sont des monstres. Elles ont vieilli, elles ont maigri dans la douceur de Madame. Elles crachent leurs rages."
Les domestiques sont des êtres humiliés dont la psychologie est pertubée. Austères dans leur robe noire et souliers noirs à talons plats, les bonnes ont pour univers la cuisine et son évier ou la chambre en soupente, dans la mansarde, meublée de deux lits de fer et d'une commode en pitchpin, avec le petit autel à la Sainte Vierge et la branche de buis bénit.
Genet a réussi cette pièce, Les Bonnes, peut-être parce qu'il revivait, à l'intérieur de ses personnages, en l'écrivant, sa propre humiliation.
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Un trajet invraisemblable, un personnage mythique, un héros comme Samson ou Goliath, monstres de force, abattus finalement par un caillou ou par une femme.
Roberto Zucco est paru en 1990.
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La mathématique théâtrale de Wajdi Mouawad, somptueuse, tragique, géopoétique et percutante, nous entraîne dans le carrousel à grand tournoiement des vies possibles de Talyani Waqar Malik, alter ego de l'auteur : neurochirurgien italien, chauffeur de taxi parisien, peintre québécois, condamné à mort texan, boutiquier de jeans libanais. Cinq destinées en autant de lieux différents, mais lestement croisées en un même espace-temps halluciné.
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"Caligula : C'est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.
Hélicon : Et qu'est-ce donc que cette vérité, Caïus ?
Caligula : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.
Hélicon : Allons, Caïus, c'est une vérité dont on s'arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n'est pas cela qui les empêche de déjeuner.
Caligula : Alors, c'est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu'on vive dans la vérité !"
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Dynamitée par la violence du monde d'aujourd'hui, l'histoire intime d'Eitan, jeune scientifique allemand d'origine israélienne confronté à un violent conflit avec son père, montre comment, dans les luttes fratricides, il n'existe aucune réalité qui puisse dominer une autre. Tout conflit cache un labyrinthe où va, effroyable, le monstre aveugle des héritages oubliés.
4 femmes, 4 hommes / 1 h 30
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Tartuffe s'est attiré les faveurs d'Orgon : il est l'unique confident de ses secrets et toutes ses actions sont portées aux nues. Pour se l'attacher plus encore, Orgon va jusqu'à lui offrir sa fille en mariage. Mais sous les traits du dévot se cache un habile imposteur, qui n'a que faire du salut de son prochain
TOUT POUR COMPRENDRE
Notes lexicales
Genèse et postérité de l'oeuvre
Chronologie
TOUT POUR RÉUSSIR
Questions sur l'oeuvre
Explications de texte guidées
Exercices de grammaire
Sujets de dissertation
GROUPEMENTS DE TEXTES
La condamnation de l'hypocrisie chez les moralistes du XVII siècle
Réception critique et jugement du Tartuffe au fil des siècles
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
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« Tellement proches. On est si proches - tellement rapprochés qu'on peut plus respirer - j'étouffe - on étouffe à force d'être si proches. »
Proches sera créée le 12 septembre 2023 à La Colline à Paris dans une mise en scène de l'auteur. Du 12 septembre au 8 octobre 2023 à La Colline puis en tournée au printemps 2024 et à l'automne 2024 (Aix-en-Provence, Cherbourg, Toulouse, Colmar, Grenoble...).
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« Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte. »
Rompre avec le monde, telle est la volonté d'Alceste. Affligé par l'hypocrisie et la frivolité de la société mondaine, il revendique un idéal d'honnêteté et de transparence des coeurs. Une gageure aux yeux de la noblesse, qui a appris au contraire à taire son orgueil et à se plier aux compromis de la vie de cour... Alceste s'en moque, il fustige ses semblables sans s'embarrasser des convenances. Mais pour son plus grand malheur, il est aussi jalousement amoureux de Célimène, jeune veuve coquette et reine des salons.
De cette situation paradoxale naît une comédie piquante : de fâcheries en déconvenues, le ridicule ne tarde pas à rattraper ce misanthrope excessif.
o Objet d'étude : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle
o Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes
o Prolongement : La satire des hypocrites chez Molière (corpus de textes).
Classes de seconde et de première.
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Sur le sol français, deux entreprises se livrent une guerre sans merci sur le marché du papier toilette. L'une est une puissante multinationale américaine qui cherche à étendre son emprise, l'autre une PME familiale gérée à l'ancienne. Avec elles, dans la lutte les opposant et dans la révolution de palais et culturelle que celle-ci entraîne, Michel Vinaver écrit avec férocité l'épopée du capitalisme et la dynamite de l'intérieur.
Cette pièce est au programme des Prépas scientifiques 2022-2023.
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Rodrigue et Chimène s'aiment et s'apprêtent à se marier. Mais lorsque le comte de Gomès, le père de Chimène, donne un soufflet à don Diègue, celui de Rodrigue, c'est au jeune homme que revient le devoir de laver, dans le sang, l'outrage fait à son vieux père. Rodrigue a « du coeur », mais il ne sait que faire : mourir sans offenser Chimène ? Se venger et la perdre ? Cruel dilemme.
Le Cid est un poème amoureux. Corneille raconte l'histoire d'une jeunesse que ses aînés condamnent au renoncement et que les sentiments poussent à la révolte.
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Point d'excès dans la maison d'Harpagon. Avare impénitent, il préfère encore son or au bonheur de ses enfants. C'est décidé : il mariera son fils à une riche veuve et donnera sa fille à un vieillard qui accepte de l'épouser sans dot. Dès lors, ruse et détermination suffiront-elles à déjouer les plans de l'horrible barbon ?
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'auteur
o Genre de l'oeuvre
o Sources et réception de l'oeuvre
o Chronologie
TOUT POUR RÉUSSIR
o Questions sur l'oeuvre
o Histoire des arts
o Éducation aux médias et à l'information
o Un livre, un film
GROUPEMENTS DE TEXTES
o L'autorité paternelle et le mariage au XVIIe siècle
o Les conséquences de l'avarice sur les rapports familiaux
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
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Le cocu imaginaire offre le premier modèle de ces personnages dont les souffrances vont constituer l'essence de la comédie. Celle-ci donne, avec Arnolphe et Agnès, l'image des rêves, des désirs, des passions qui agitent le corps et le coeur des hommes. Et l'éveil d'Agnès, malgré la soumission où l'a tenue son tuteur, pose directement, à une société qui ne l'avait jamais entendue avec autant d'acuité, la question de l'éducation des filles, et celle de leur liberté. L'École des femmes marque ainsi une date dans l'oeuvre de Molière et dans l'histoire du théâtre lui-même : elle élargit le champ de la comédie à la peinture de l'homme et de la société, et affirme la dignité et la richesse du genre comique.
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Fuyant la guerre civile, une mère libanaise s'installe à Paris avec ses trois enfants. Commence alors pour la famille une parenthèse absurde, rongée par la peur des dégâts irrémédiables de la guerre et alanguie par l'attente d'un père.
3 femmes, un homme, un enfant / 2 h 15
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À la suite d'une bataille victorieuse, le valeureux Macbeth fait la rencontre de trois sorcières. Celles-ci lui prédisent un destin exceptionnel qui le mènera jusqu'au trône d'Écosse. Poussé par son épouse, Macbeth tue le roi pour prendre sa place, réalisant ainsi la prédiction des sorcières. Mais cet assassinat précipite le héros dans une spirale infernale de meurtres qui l'entraîneront dans les abîmes de la folie... Inspirée des Chroniques d'Holinshed, Macbeth est l'une des tragédies les plus populaires de Shakespeare.
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« Si un chien rencontre un chat - par hasard, ou tout simplement par probabilité, parce qu'il y a tant de chiens et de chats sur un même territoire qu'ils ne peuvent pas, à la fin, ne pas se croiser ; si deux hommes, deux espèces contraires, sans histoire commune, sans langage familier, se trouvent par fatalité face à face - non pas dans la foule ni en pleine lumière, car la foule et la lumière dissimulent les visages et les natures, mais sur un terrain neutre et désert, plat, silencieux, où l'on se voit de loin, où l'on s'entend marcher, un lieu qui interdit l'indifférence, ou le détour, ou la fuite ; lorsqu'ils s'arrêtent l'un en face de l'autre, il n'existe rien d'autre entre eux que de l'hostilité - qui n'est pas un sentiment, mais un acte, un acte d'ennemis, un acte de guerre sans motif. » (B.-M. K.)
Dans la solitude des champs de coton est paru en 1986.
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Poussé par son ignoble épouse, le Père Ubu renverse le roi Vanceslas, son bienfaiteur, avant de massacrer sa famille et les nobles du royaume. Désormais roi de Pologne et d'Aragon, «Maître des Phynances» et futur «docteur en pataphysique» (Ubu enchaîné), il étale la couardise, l'avidité et la vulgarité qui feront de lui le modèle de l'usurpateur totalitaire. Les grossièretés de cet étrange souverain, terrifiant et ridicule, invitent au rire, tandis que ses travers, reflets de ceux de notre humanité, nous font tressaillir.
o Objet d'étude : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours
o Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes
o Prolongement : Étude d'une image et d'une adaptation télévisée
Classe de seconde.
25 prêts - 3650 jours
Sganarelle se trouve dans une situation périlleuse : voici que, par une ruse vengeresse, sa femme le fait passer pour un médecin. Le vieux Géronte, qui l'a fait mander pour guérir sa fille, se laisse bientôt convaincre par le charabia scientifique et les explications peu orthodoxes de l'étonnant docteur... Mais, comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade !
Dans cette pièce publiée en 1666, Molière emprunte au genre de la farce ses ressorts comiques pour nous faire rire de l'arrogance des guérisseurs et de la naïveté de ceux qui leur accordent une confiance sans bornes.
o Objets d'étude : Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques [6e] / Avec autrui : familles, amis, réseaux [5e]
o Dossier pédagogique : Cinq fiches pour saisir les enjeux de l'oeuvre
o Prolongement : La Leçon d'anatomie du docteur Tulp, de Rembrandt.
25 prêts - 3650 jours