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FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
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1921 : La Révolte de Cronstadt
Arvon
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402705837
Mars 1921, quelques mois à peine après la fin de la guerre civile, les marins de Cronstadt, qualifiés par Trotsky d'« orgueil et de gloire de la Révolution », se révoltent contre le pouvoir central. Les 15 jours qui ébranlèrent le pouvoir bolchevique nous sont ici restitués dans leur dramatique progression. Ils constituent le révélateur de la société politique de la jeune République des soviets et des idéologies révolutionnaires en présence. Face à face, résolus ou déchirés, voici Lénine et Trotsky, Pétrichenko et Zinoviev, Emma Goldman et Victor Serge dans l'affrontement. Cronstadt : Ultime tentative contre-révolutionnaire, fruit d'une propagande insidieuse ayant réussi à détourner des hommes qui avaient défendu un idéal avec un héroïsme particulier ou au contraire ultime soubresaut d'une démocratie ouvrière établie tout d'abord par la Révolution d'Octobre sous la forme de soviets autonomes et abolie ensuite au profit d'une bureaucratie tentaculaire et d'un parti tout-puissant ? Au-delà de l'ambiguïté de la révolte sur laquelle il ne manque pas d'insister, Henri Arvon situe Cronstadt - « La Troisième Révolution » - dans l'histoire du Conseillisme dont la Commune de Paris (qui se produisit exactement 50 ans plus tôt) fut la première manifestation. La « Troisième Révolution » s'oppose en effet à la fois à la révolution bourgeoise et à la révolution prolétarienne. Elle dépasse la liberté politique, apanage de la première, et la liberté sociale, but de la deuxième par une liberté toute nouvelle dont les dimensions se confondent avec l'immense étendue de toutes les aspirations humaines.
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LCPLe Watergate (1972-1974)
Kaspi
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402697446
Dans la nuit du 17 juin 1972, cinq hommes, munis de l'équipement spécial des parfaits espions, sont arrêtés dans l'immeuble du Watergate à Washington. Ils « visitaient » le quartier général du Parti démocrate. Un cambriolage banal ? Non. Grâce aux journalistes, notamment ceux du Washington Post, l'Amérique découvre avec stupéfaction qu'il s'agit d'une affaire politique aux innombrables ramifications, que la Maison Blanche y est mêlée et que les institutions démocratiques sont menacées. Deux ans plus tard, le président Richard Nixon est contraint à la démission. Ce fait divers sort de l'ordinaire et suscite bien des questions. Pourquoi les conseillers de Nixon, sinon le président lui-même, ont-ils encouragé cette « pénétration clandestine » ? Pourquoi ont-ils lutté pied à pied pour dissimuler leurs responsabilités, quitte à passer pour des menteurs et à entraver le cours de la justice ? Pourquoi Nixon a-t-il été le principal accusé ? Pourquoi les Américains ont-ils réagi avec indignation ? Quels liens existe-t-il entre le Watergate et le Viêt Nam ? Peut-on dire que la CIA, le FBI et les autres services de renseignement ont tenu un rôle primordial dans l'élaboration du projet d'effraction et dans la dissimulation des faits ? Les États-Unis d'aujourd'hui sont-ils encore sous le coup du traumatisme qu'ils ont subi il y a quelques années ? Le Watergate, c'est d'abord une enquête passionnante comme un roman policier. Mais il faut aller au-delà de la description des faits et réfléchir sur l'évolution de la présidence depuis Franklin Roosevelt, sur l'itinéraire politique de Richard Nixon, sur les dangers que ferait courir à la démocratie une police politique. Au milieu des années soixante-dix, les Américains s'interrogent sur leur système de gouvernement. Pour mieux comprendre ce qui s'est passé le 17 juin 1972 et éviter un nouveau Watergate. Autant de questions et de réponses qui ne sauraient laisser indifférents tous ceux qui sont attachés à la défense de la liberté.
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LCPLa Guerre froide : L'Engrenage
Lilly Marcou
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402705097
Yalta 1945, Roosevelt, Staline et Churchill scellent la Grande Alliance : « Unis dans la Paix comme dans la Guerre. » Deux ans plus tard, la doctrine Truman, le plan Marshall et sa réplique soviétique le Kominform, entraînent le monde dans la Guerre Froide. 1947, c'est le passage à l'acte : doctrines, plans, rapports, organisation d'alliances, figent la cassure. Comment comprendre ce processus fait d'erreurs, de méfiance et de méconnaissances, où l'importance des enjeux déclenche l'engrenage, provoque les guerres régionales, précipite la course aux armements et fait basculer le monde dans la crise ? Voici, pour la première fois, une synthèse des politiques américaine et soviétique pendant la période de l'immédiat après-guerre. À partir de sources originales - occidentales et soviétiques - Lilly Marcou tente d'évaluer les responsabilités de chacun des deux camps dans la détérioration du climat international dont, quarante ans plus tard, nous continuons à subir les effets...
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LCPPearl Harbor : La guerre devient mondiale
Claude Delmas
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402699617
Le 7 décembre 1941, en attaquant la base de Pearl Harbor, le Japon précipite les États-Unis dans la guerre, et trois jours plus tard, l'Allemagne se range à ses côtés : le conflit européen et le conflit asiatique s'amplifient en une guerre mondiale. En lançant cette attaque, l'amiral Yamamoto voulait détruire la flotte américaine du Pacifique afin que celle-ci ne puisse pas intervenir dans la grande offensive qu'au même moment l'empire nippon déclenchait sur le sud-est asiatique. Cette opération ne peut ainsi être comprise que dans le cadre de l'antagonisme américano-nippon dans le Pacifique. Au-delà de ce problème apparaissent des questions dont certaines ont suscité des controverses qui ne sont pas éteintes : Pourquoi les États-Unis furent-ils surpris, alors qu'ils avaient réussi à décrypter tous les messages japonais ? Roosevelt a-t-il offert la grande base des îles Hawaï comme un appât aux Japonais ? Quelle fut la responsabilité de l'empereur Hiro-Hito ? Pourquoi Hitler déclara-t-il la guerre aux États-Unis, alors qu'au même moment la Reichswehr subissait un sévère échec devant Moscou ? Pour la première fois, ces questions sont étudiées dans la perspective globale d'une guerre dominée par l'imbrication des aspirations impérialistes et des passions idéologiques.
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LCPAmérique centrale : Enjeux politiques
Alain Destexhe
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402703741
1979 : au Nicaragua, le dictateur Somoza est renversé, la révolution sandiniste commence. Le Salvador et le Guatemala sont à leur tour plongés dans la guerre civile. Les États-Unis, contestés dans leur « arrière-cour », sont entraînés dans la tourmente. L'Amérique Centrale devient un point chaud, un nouvel enjeu entre les deux superpuissances. 1989 : la crise s'est installée dans la durée. La révolution sandiniste a survécu à l'ère Reagan. Entre-temps, tous les pays de l'isthme se sont transformés en profondeur. Pourquoi cette crise ? Quels en sont les enjeux ? Quelle est la stratégie des États-Unis ? Quels changements politiques en une décennie ? La démocratie a-t-elle une chance en Amérique Centrale ? Alain Destexhe propose ici une vision synthétique d'un conflit aux multiples dimensions.
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LCPRussie post-soviétique : La Fatigue de l'histoire
Garros
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402708135
Quelle est véritablement la dimension du bouleversement suscité par ce qu'il est convenu d'appeler « l'effondrement du communisme » ? L'héritage soviétique a-t-il été totalement balayé (et doit-il l'être totalement) ? Les mentalités issues d'une longue histoire - et notamment le rapport au pouvoir qu'elle a forgé - ne sont-elles pas toujours à l'oeuvre pour élaborer les actuelles stratégies de survie ? Rejeter verbalement un système, une idéologie, un mode de vie, signifie-t-il pour autant que ceux-ci ont disparu ? L'impasse incontestable dans laquelle se débat la Fédération russe relève-t-elle d'une propre fatigue historique ou met-elle en cause une fatigue historique occidentale, voire mondiale ? Dès lors, la Russie ne serait-elle pas un miroir révélateur de la santé du monde ? Pour tenter de répondre à ces questions, des spécialistes, parfois en radicale opposition, présentent le fruit de leurs réflexions.
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LCPHistoire de la crise du Golfe
Chapour Haghighat
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402706155
La crise du Golfe éclate en août 1990 avec l'invasion du Koweït par l'Irak, point central d'une crise grave qui bouleverse le monde entier. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, un État s'empare par la force d'une nation reconnue par la communauté internationale. Le monde se trouve tout à coup devant la menace d'une guerre à grande échelle. Comment en est-on arrivé là ? Cet ouvrage analyse les origines historiques, géopolitiques, économiques et sociales de cette crise, décrit les ambitions régionales de Saddam Hussein et les éléments conjoncturels et structurels qui ont précipité son agression contre le Koweït. Il explique également l'importance économique et géostratégique du Golfe, la politique des grandes puissances au Moyen-Orient après le changement des relations Est-Ouest ainsi que le rôle des États-Unis dans la conduite de la guerre, à la tête de la coalition anti-irakienne. Enfin, Chapour Haghighat s'interroge sur les conséquences de cette guerre qui était censée rétablir l'ordre et le droit. Le dictateur que l'on voulait éliminer est toujours en place et les Kurdes ont été une fois de plus abandonnés à leur sort. A-t-on réellement mis fin à la course infernale aux armements au Moyen-Orient ? A-t-on réglé le problème de la prolifération des armes nucléaires ? A-t-on favorisé l'accession au pouvoir de régimes plus démocratiques ? À l'évidence, la guerre s'est soldée par une écrasante défaite de l'Irak et la restauration du régime koweïtien mais ne porte-t-elle pas les germes de nouveaux déséquilibres et de profondes transformations dans le monde arabe ? Et n'a-t-elle pas accru le fossé entre l'Occident et le monde arabo-musulman ?
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LCPSeptembre noir : Refus arabe de la résistance palestinienne
Olivier Carré
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402697880
Septembre 1970, la guerre civile jordano-palestinienne éclate. L'image du front de solidarité arabe s'écroule. Olivier Carré, spécialiste du monde arabe et des mouvements palestiniens en particulier, montre combien était (et reste) inévitable la contradiction entre les États arabes - Jordanie en tête - et la Résistance palestinienne ; la divergence d'intérêt entre Nasser, engagé dans une négociation avec Israël à travers la mission Rodgers, et les mouvements révolutionnaires hostiles à toute solution négociée qui, de toute façon, n'aurait pas satisfait leurs espérances ; l'opposition entre les impératifs de Hussein de restaurer l'ordre en Jordanie et la poussée palestinienne désordonnée mais menaçante pour le trône hachémite. Les Palestiniens croyaient « pouvoir faire du Proche-Orient un enfer... » Les événements sont ici minutieusement décrits dans le contexte diplomatique et psychologique arabe, comme sont analysées les relations par la presse locale et étrangère. Au-delà des réactions indignées - tant arabes qu'occidentales, l'auteur montre la réalité des forces en présence et les enjeux politiques et stratégiques internationaux sur l'échiquier proche-oriental.
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LCPDe Gaulle et les Allemands
Jacques Binoche
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402702591
Cette analyse fouillée des rapports complexes reliant de Gaulle et l'Allemagne ne traite pas seulement de l'histoire des relations franco-allemandes pendant la Ve République, mais de toute la vision gaullienne de l'Allemagne qui se forge dès 1916. Jacques Binoche aborde tour à tour l'Allemagne au centre des réflexions militaires de l'officier de Gaulle pendant l'entre-deux-guerres, les réactions allemandes aux idées politiques et stratégiques de De Gaulle, le chef de la France libre face à l'Allemagne nazie, l'ermite de Colombey jugé par l'Allemagne d'après-guerre, la politique allemande du président de Gaulle, « La solution d'un problème aussi vaste que celui de l'Allemagne ne peut avoir que de grandes dimensions et de grandes conséquences. La France, pour sa part, croit qu'il ne pourra être résolu autrement que par l'Europe elle-même, parce qu'il est à la dimension de l'Europe tout entière. C'est là à terme, sur ce continent, l'objectif essentiel de la politique de la France », dit de Gaulle en 1965,
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LCP1944 : La Libération de Paris
Jules Michelet
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402699211
Dans l'ensemble de la 2e guerre mondiale la Libération de Paris est, militairement, un petit événement ; faibles furent les forces engagées, mince l'intérêt stratégique ; on a même mis en doute l'utilité de l'insurrection parisienne ; on s'est demandé si, en immobilisant les forces alliées, ne fût-ce que pendant quelques jours, on n'avait pas retardé la défaite de la Wehrmacht. Mais l'optique change totalement si on se situe sur le plan de la France ou, mieux encore, de l'Europe occidentale. Paris est la seule capitale occupée qui, en se soulevant, ait provoqué et aidé sa propre libération. Or, les moyens en hommes et en armes étaient faibles et grand le risque que la ville fût détruite. À l'arrière-plan des combats des « journées glorieuses » restituées dans le climat d'effervescence générale du Paris de l'été 44, Henri Michel ne dissimule certes pas les profondes divisions qui séparaient les résistants parisiens et la méfiance mutuelle qui en résultait. Il montre comment le prestige, et l'habileté, du général de Gaulle lui permirent, en définitive, d'imposer sa personne, ses hommes, et ses vues, en réalisant autour de lui la plus large union nationale que la France ait jamais connue dans son histoire. À bien des égards, la Libération de Paris marqua ainsi l'an premier d'une renaissance française, encore lourde d'incertitude et d'inconnu. Ce qu'étaient les plans et les projets des alliés concernant Paris, pourquoi la ville ne fut pas détruite, quelles formes et quelle ampleur prit « l'épuration » à la libération, autant de questions encore passionnément discutées sur lesquelles l'auteur apporte des éléments nouveaux.
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LCPHistoire de la CGT
Michel Dreyfus
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402702102
La CGT a un siècle. Ce livre constitue la première histoire globale du syndicat, de sa naissance à nos jours. Cette histoire, qui s'explique par certaines caractéristiques du mouvement social et politique français (syndicalisme très revendicatif et peu gestionnaire, montée du communisme en 1936 et à la Libération), lui a donné une physionomie différente de celle des autres syndicats européens. Née des besoins d'organisation et de défense du monde du travail, l'existence de la CGT apparaît presque comme une succession de séismes à l'issue desquels l'organisation peut remporter ses plus belles victoires (1936 et dans une moindre mesure 1968) mais aussi connaître des échecs et la répression dont elle ressort gravement affaiblie (1906, 1919-1920, 1947-1948). À travers cette histoire se révèle également une caractéristique générale de la société française : sa difficulté à mener « à froid » des réformes. S'il n'a pas l'ambition d'apporter une ou des réponses à la grave crise que traverse le syndicalisme - français et étranger -, à travers cette étude minutieuse, l'auteur nous propose, par l'analyse des spécificités du mouvement syndical français, de la resituer dans la succession de crises qui ont jalonné son histoire depuis un siècle.
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LCPLa Déstalinisation commence (1956)
Hélène Carrère D'encausse
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402705400
14 février 1956 : devant le XXe Congrès du P.C. d'Union Soviétique réuni à huis clos, Khrouchtchev dénonce avec force les « erreurs » et les « crimes » de Staline. La déstalinisation est engagée. Ainsi, à peine trois ans après la mort du « guide génial », les délégués apprennent avec stupeur la falsification des grands procès, les machinations policières, les faux aveux obtenus par la torture, l'épuration systématique des cadres du parti, de l'armée et de l'industrie, la déportation massive de citoyens soviétiques innocents... L'Allemagne post-hitlérienne avait choisi d'exorciser ses démons en « imposant » le silence à la mémoire collective. Les successeurs de Staline ont opté pour la solution opposée. S'ils l'ont fait pour des raisons multiples, dont l'attachement à leur sauvegarde personnelle n'était pas la moindre, ils ont cependant ouvert les portes à une révision de tout le système. Avec la dénonciation du stalinisme commence une période de libéralisation relative : des victimes sont réhabilitées, des déportés rentrent chez eux et la littérature est autorisée à refléter la réalité de la vie quotidienne ainsi que la vérité des camps (Une journée d'Ivan Denissovitch, de Soljenitsyne). Période lors de laquelle se bousculent espoirs et désarrois, la déstalinisation sera, par-dessus tout, le temps où le peuple soviétique, la mémoire rendue, part à la conquête de la vérité. Hélène Carrère d'Encausse montre comment, derrière la révolution politique qui ébranlera tout l'Est européen et le système communiste mondial, il y a la volonté d'un homme : Khrouchtchev. Personnage apparemment fruste et peu préparé à la conduite d'un tel bouleversement, celui-ci pressent néanmoins l'absolue nécessité de la tâche qu'il entreprend. Il cherche tout à la fois à assurer un pouvoir personnel « non stalinien » et à aménager le système soviétique pour le rendre non menaçant aux hommes politiques, acceptable à la société et rationnel dans son fonctionnement. Et pourtant, bien que très souvent justes, les intuitions de Khrouchtchev débouchent, en 1964, sur un formidable échec. Pourquoi ? Le caractère équivoque de la déstalinisation tient sans doute à l'ambiguïté du problème posé, celui du « changement ». Khrouchtchev pouvait-il aller plus loin - ainsi que le désiraient ardemment les intellectuels - sans remettre en cause les fondements même du système soviétique ? Moment essentiel du XXe siècle, la déstalinisation aura été un événement pivot dans l'histoire du monde communiste, et son récit permet à Hélène Carrère d'Encausse de nous donner une brillante analyse des problèmes touchant le pouvoir - et sa succession - dans un système totalitaire. Question : peut-on aménager un totalitarisme sans le détruire ?
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LCPL'Afrique du Sud des Afrikaners
Paul Coquerel
- FeniXX réédition numérique (Éditions Complexe)
- 9782402706575
Du Grand Trek du XIXe siècle, fondement historique de la nation afrikaner, à l'Afrique du Sud de Pieter Botha et de Frederik De Klerk, en passant par la guerre des Boers au tournant du siècle et l'instauration officielle de l'apartheid en 1948, Paul Coquerel écrit une histoire des Afrikaners qui prend en compte non seulement l'évolution politique et sociale de l'« Afrikanerdom » mais également l'évolution idéologique des Afrikaners. Descendants des colons néerlandais installés à la pointe de l'Afrique australe au XVIIe siècle, les Afrikaners se sont constitués en nation distincte au XIXe siècle, sur une terre arrachée aux Africains et âprement disputée aux Anglais. La première moitié du XXe siècle est marquée par leur lente reconquête du pouvoir sur l'impérialisme britannique, l'émergence et l'affirmation d'un nationalisme virulent qui luttera avec acharnement pour préserver son identité tandis que les idéologues afrikaans forgent le concept d'apartheid, érigeant l'ethnicité en dogme. Après leur victoire électorale en 1948, les Afrikaners poursuivent leur longue tradition de ségrégation et font de l'Afrique du Sud le pays de l'homme blanc, où ils s'imposent comme les maîtres absolus. Paul Coquerel retrace l'histoire des Afrikaners au XXe siècle en évaluant le poids des mentalités, de la culture et de l'idéologie, mais aussi celui des règles du système politique et institutionnel, l'évolution des structures sociales et la volonté des hommes qui ont institutionnalisé en Afrique du Sud la ségrégation raciale.
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