Parution
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29 Août 2013
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Entrée
pnb
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9 Décembre 2015
L'Union européenne est à un tournant de son existence en raison des élargissements qu'elle connaît depuis 2005. Élargissement contre achèvement et approfondissement ? Beaucoup d'observateurs doutent de sa capacité à renforcer son action extérieure et à compter dans les affaires du monde. Les chercheurs, rassemblés pour cette table ronde sur l'Europe dans la mondialisation, ont voulu faire le point, chacun dans leur domaine, sur le rôle que l'Union peut jouer dans les relations internationales contemporaines. La Communauté européenne a été un vecteur de la libéralisation des échanges et de la mondialisation, mais elle a affirmé aussi son attachement à des modèles économiques ou sociaux propres. L'Union européenne évolue donc dans un rapport subtil entre identité vigoureusement revendiquée et ouverture libérale. Acteur essentiel de notre monde, l'Union européenne de 2006 est l'héritière de la Communauté européenne bâtie par les fondateurs dans la perspective de contribuer à l'harmonie des relations internationales tout en affichant son souci de rester un pôle de décision et d'influence original.
Groupe de recherche sur l'intégration européenne CICC (université de Cergy-Pontoise) UMR Irice
Textes en français et en anglais.
Parution
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29 Août 2013
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Entrée
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9 Décembre 2015
L'Union européenne peut-elle, et doit-elle, disposer d'une force militaire propre ? Est-elle un acteur autonome dans les relations internationales ? Quels sont les outils dont elle dispose pour développer sa politique extérieure dans les domaines de l'économie, de la diplomatie et de la sécurité ? Depuis 1957, date de la signature des traités de Rome, une dialectique complexe s'est créée entre les institutions communautaires et les États membres pour peser sur la scène internationale. Ce livre rassemble les analyses de plusieurs spécialistes de l'histoire des relations extérieures de l'Union européenne. Historiens, politologues ou économistes, experts dans l'aide au développement ou spécialistes des questions de sécurité livrent leurs conclusions sur l'action internationale de l'Union européenne. Le rôle de l'Union doit évoluer dans un monde en mouvement. Les contributeurs montrent qu'en dépit de grands progrès de l'esprit communautaire, les ambiguïtés subsistent, qui empêchent l'Union et les États membres de répondre aux défi s actuels des relations internationales.
Is the European Union an autonomous actor in world politics? Can it be a normative power? What does `effective multilateralism' mean for the Union? Should the European Union have access to the use of military force? This book brings together analyses of the external policies of the European Union over the fi fty years since the Rome Treaties were signed in 1957. Historians, political scientists, economists, as well as experts on aid, development, legal and security issues put different dimensions of its external policies under the microscope. They show that the range and variety of Union activity has grown enormously over time. Now, the task is to meet the rising expectations of its citizens about the Union's role in a rapidly changing and globalising world. The contributors show that, despite great progress, worrying ambiguities and serious challenges still exist for the Union and its member states in world politics.
Textes en français et en anglais.
Parution
:
27 Mars 2013
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Entrée
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9 Décembre 2015
Temple royal par excellence, Karnak a été édifié au début du deuxième millénaire av. J.-C. pour affirmer le pouvoir de la dynastie thébaine, tout à la gloire d'avoir réuni à nouveau les forces du pays et engagée dans une politique ambitieuse, dont les effets se firent sentir jusqu'aux confins de l'Asie mineure. Quatre siècles plus tard, c'est un site quasiment en ruines qu'entreprirent de reconstruire les Thoutmôsides sur le modèle de la première fondation, mais en l'agrandissant, le hissant à la hauteur du nouvel empire qu'ils constituaient, lui aussi inscrit dans les traces du précédent, mais plus étendu, plus fort, plus rayonnant. Puis Thèbes perdra son rang de capitale politique pour ne plus être qu'une lointaine réplique d'Héliopolis, toujours influente, certes, mais moins proche du pouvoir. Les pharaons y poursuivront toutefois la même oeuvre d'agrandissement et de développement que leurs prédécesseurs.
Certes, des histoires du temple et de ses cultes ont été écrites, dont certaines sont, aujourd'hui encore, des guides précieux. Mais il a toujours manqué un inventaire publié, assorti d'une réflexion continue sur ces documents par lesquels les acteurs eux-mêmes décrivent l'histoire du temple. Croiser cette documentation avec les données sorties du terrain et de la réflexion des chercheurs n'est pas une mince affaire. Il n'est que de parcourir les centaines de pages de bibliographie consacrée au site pour s'en faire une idée.
Au-delà de la collecte documentaire, cet ouvrage procède d'une approche nouvelle dans les études que les égyptologues ont consacrées à l'architecture et à la construction. Généralement, en effet, c'est une démarche globale qui est préférée, les textes de Karnak servant à expliquer des monuments qui ne sont pas à Karnak. Christiane Wallet-Lebrun a choisi de privilégier le contexte local, se contraignant à chercher d'abord dans la réalité du temple l'explication des documents qu'elle présente. Autant dire que cet ouvrage n'est pas constitué seulement de la totalité des textes de construction et de leurs documents annexes, organisés chronologiquement et topographiquement et commentés un par un. Chaque terme étudié est replacé dans son contexte architectural, et c'est un commentaire perpétuel, une interrogation constante que le lecteur va suivre, page après page, document après document.
Parution
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27 Mars 2013
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Entrée
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9 Décembre 2015
Cinq écritures figuratives font l'objet de ce livre : chinois, naxi, maya, aztèque et égyptien. Cinq façons de penser le monde, de le mettre en image, de l'écrire. Car, à chaque fois, des signes ont été façonnés pour transmettre une parole, certes, mais surtout un regard. Dans le même temps, ils restèrent des images lisibles et reconnaissables comme telles tout au long de l'histoire de ces civilisations, à l'exception cependant du chinois dont les caractères, à l'origine fortement iconiques, perdirent ensuite leur motivation.
Cette force, cette longévité de l'image au sein du signe n'est pas gratuite : elle n'est ni ornement, ni code arbitraire, mais le miroir unique de la conception du monde qu'avaient les Chinois, les Naxis, les Mayas, les Aztèques et les Égyptiens. Aussi apparaît-elle comme une clé permettant de pénétrer directement dans un univers conceptuel. Encore faut-il admettre que tout signe, même le plus simple en apparence, est le fruit d'une réflexion qui sélectionne certains traits distinctifs et les assemble, fournissant ainsi le « tronc » que le scribe a tout loisir d'enrichir, selon le contexte ou l'époque, de « ramifications ». C'est pourquoi nous avons présenté chaque écriture en nous efforçant d'évoquer les signes et leurs variantes, la possibilité de les réduire ou au contraire de créer, par ajout d'autres traits, de nouveaux échos sémantiques avec les signes, les mots environnants, voire le monument sur lequel ils figurent, faisant ainsi état de la richesse et de la liberté de ces écritures figuratives.
Parution
:
25 Mars 2013
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Entrée
pnb
:
9 Décembre 2015
Symbole de barbarie, le sacrifice humain a longtemps servi à stigmatiser la prétendue inhumanité des peuples non civilisés. Comme tout fait humain pourtant, la définition de ce phénomène et l'analyse de ses formes posent problème. En fait, contrairement aux clichés, le sacrifice semble aller de pair avec l'émergence de la civilisation, comme en Égypte et en Mésopotamie, où il constituerait une forme de manifestation suprême du pouvoir royal émergeant. Il est aussi un fait de civilisation dans le monde aztèque, dans le cadre d'une dramatique théâtralité du pouvoir à travers laquelle il doit impérativement se donner à voir. Inversement, le sacrifice n'est pas là où l'on a souvent cru le débusquer : dans les civilisations des steppes d'Asie centrale, dans le Soudan de Méroé ou en Gaule, le terme de « sacrifice » a été hâtivement appliqué à des pratiques qui sont en fait celles du cortège des « morts d'accompagnement » ou des cohortes de vaincus massacrés. C'est à la variété et à la complexité du phénomène que s'attache le présent volume, mise en commun des recherches d'une vingtaine d'anthropologues, d'historiens et d'archéologues, à l'échelle de la planète et des millénaires.
Parution
:
25 Mars 2013
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Entrée
pnb
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9 Décembre 2015
Les États-Unis et la guerre d'Algérie : ce livre bouscule notre vision de la guerre d'Algérie, des rapports franco-américains de l'époque et du général de Gaulle. Les États-Unis, qui cessent de soutenir la IVe République en raison de son incapacité à résoudre la crise algérienne, accueillent favorablement l'arrivée au pouvoir du Général en 1958. Mais, souligne Irwin Wall, de Gaulle ne se résout que fin 1959 à accorder l'indépendance à l'Algérie, tout en cherchant à la maintenir étroitement associée à la France, et c'est largement sous la pression des Américains qu'il en vient à accepter l'autodétermination. Pour de Gaulle comme pour ses prédécesseurs, la puissance de la France repose en grande partie sur le maintien de son influence en Afrique du Nord. Confortant sa position au sein de la Communauté européenne, elle-même adossée à un ensemble fédéral « eurafricain », cette influence semble essentielle aux yeux de De Gaulle pour accéder à un « directoire tripartite » au côté de la Grande-Bretagne et des États- Unis. Dans cette perspective, l'indépendance algérienne s'avère non pas un succès mais un échec de l'homme du 18 juin, qui se verra contraint de changer de politique étrangère après 1962. Ces points de vue seront certainement discutés, mais le traitement magistral que fait Irwin Wall de l'abondante documentation qu'il a réunie emporte la conviction.
Parution
:
25 Mars 2013
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Entrée
pnb
:
9 Décembre 2015
European Community, Atlantic Community?
For more than forty years the security alliance of the North Atlantic Treaty symbolised the common interests of Western Europe and the United States, and provided the context for all transatlantic political and economic relations. Yet the loss of a common enemy in the Soviet Union forced a reconsideration of the purpose of Nato and the mutual interests that still existed between Europe and the United States. These contributions build on this post-Cold War reframing of transatlantic relations and offer a multi-faceted study of the values, purposes, milieus and networks that underlay the Atlantic Community after 1945. For a long time the notion of "Atlantic Community" was a widely used phrase denoting a taken-for-granted state of affairs-the organization of the West in front of the Soviet threat -with very little conceptual clarity behind it. In particular, the chapters consider what it meant, how the transatlantic intellectual and policy-making elites sought to convey it to their national publics, which circles supported it, and what the effects were in social life as a whole.
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European community, atlantic community?
