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Vivre avec les hommes : Réflexions sur le procès Pelicot
Manon Garcia
- Climats
- 9782080485229
« Je suis philosophe, je m'intéresse aux rapports entre les femmes et les hommes : après un premier livre sur la soumission des femmes aux hommes, j'ai écrit un ouvrage sur le consentement et les injustices de genre dans la sexualité hétérosexuelle. Je suis aussi une femme de bientôt quarante ans, qui voudrait pouvoir exister dans le monde sans s'inquiéter sans cesse des violences sexistes et sexuelles dont mes amies, mes filles ou moi pourrions être victimes.
J'ai vu les changements apportés par le mouvement #MeToo, je vois le backlash masculiniste qui s'efforce de renvoyer les femmes à leur position de deuxième sexe. Lorsque je découvre les crimes commis sur Gisèle Pelicot, je sais que se condensent dans cette histoire toutes les questions philosophiques qui sont les miennes. J'hésite à aller au procès de Mazan. Puis je me rends à l'évidence : il me faut écrire ce procès et l'expérience que j'en fais, comme philosophe et comme femme. Et tenter de répondre à cette question qui me hante : peut-on vivre avec les hommes ? »25 prêts
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LCPL'esprit ludique du capitalisme
Guillaume Dagorret, Thibault de Vésinne-Larüe
- Climats
- 9782080480910
Et si le capitalisme s'effondrait non pas sous le poids des inégalités ou de la crise climatique, mais faute de progression ? Autrement dit, si sa véritable fragilité résidait non dans un excès, mais dans un défaut de croissance ? C'est ce qu'affirme cet essai en proposant une hypothèse originale : le capitalisme s'organise comme un jeu vidéo réussi. Il repose sur un Core gameplay, l'échange, et un Meta gameplay, l'enrichissement. Ces deux composantes produisent une expérience immersive, structurée autour d
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LCPLa gauche n´est pas woke
Susan Neiman
- Climats
- 9782080453655
Ce livre n'est pas un réquisitoire contre la cancel culture. C'est un livre-manifeste qui appelle au sursaut d'une gauche universaliste, éprise de justice et de progrès. Qui appelle aussi à la création d'un front populaire, seul capable de lutter contre les nouveaux fascismes qui gagnent le monde.
Susan Neiman combat, argument contre argument, l'autocritique accusatoire qui rend la pensée des Lumières coupable des maux que sont le colonialisme et l'esclavage, coupable aussi d'aveuglement et d'eurocentrisme. Elle montre combien les revendications identitaires se révèlent réductrices et essentialistes, en un mot dangereuses. Elle critique le renoncement à l'idée de progrès qui encourage les politiques d'intérêt personnel et condamne toute action d'intérêt général.
En quatre brefs chapitres, Susan Neiman redistribue les cartes d'une conversation intellectuelle nécessaire à nos démocraties.25 prêts
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LCPUne voix humaine : L'éthique du care revisitée
Carol Gilligan
- Climats
- 9782080432780
Quarante ans après la révolution d'Une voix différente, le livre qui a fait entendre la voix des femmes dans le domaine de la vie morale, Carol Gilligan fait le bilan de ses travaux précurseurs sur l'éthique du care. La voix de l'empathie, du soin des autres, cette voix trop souvent réduite au silence, n'est pas uniquement celle des femmes. Elle est avant tout une voix humaine, qui s'oppose à celle du patriarcat.
« Cela faisait plusieurs années déjà que j'avais commencé à relire mon premier ouvrage d'un autre oeil, à la faveur de nouvelles recherches et des changements advenus récemment dans le champ social et politique. J'ai été surprise de constater à quel point j'avais mis longtemps à percevoir ce qui, avec le recul, semble pourtant évident : la voix de l'éthique du care est une voix humaine, et le fait de l'avoir qualifiée de féminine pose problème. »
Contre une hiérarchisation binaire du féminin et du masculin, ce livre développe une éthique de résistance et de libération, destinée à tous. De Greta Thunberg à Spike Lee, des femmes qui avortent aux jeunes filles qui se rebellent, Carol Gilligan analyse les discours les plus subversifs de notre temps et inscrit définitivement son oeuvre dans notre XXI siècle.25 prêts
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LCPVivre sans : une philosophie du manque
Mazarine Pingeot
- Climats
- 9782080427946
Le manque est au coeur des relations humaines et de la pensée, de l'économie et de la recherche, du désir et de la quête, de l'attente et de l'espoir. Peut-on réellement s'en passer ? Qu'appelons-nous au juste « manque » ? Nous pouvons manquer d'une chose, nous pouvons manquer de sens, nous pouvons manquer à quelqu'un ou quelqu'un peut nous manquer.
Ce manque a trouvé son expression dans un terme devenu incontournable en marketing : le « sans ». Sans sucre, sans gluten, sans lactose, sans calorie, sans nicotine, sans adjuvant, sans huile de palme, sans colorant, sans contact : par un tour de passe-passe extraordinaire, nous avons su transformer l'absence en valeur, le manque en objet de convoitise.
Et si, sous cet angle, nous pouvions relire l'histoire de la pensée, entre plein et manque, désir et néant ? Et si l'histoire de nos sociétés de consommation révélait en creux une autre histoire, celle de la métaphysique de nos temps troublés ?25 prêts
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LCPSuperfaible : Penser au XXIe siècle
Laurent de Sutter
- Climats
- 9782080433138
« Nous sommes devenus superforts. Rien ne peut nous résister : la plus grande oeuvre d'art, l'action la plus héroïque, l'entreprise la plus noble, la figure la plus impeccable elles ne le sont que pour autant que nous le voulions bien. Chacun d'entre nous, partout dans le monde, et quoi qu'il en soit de sa richesse ou de sa pauvreté, de sa culture ou de son ignorance, nous sommes plus forts que tout. La superforce est la condition contemporaine de l'être humain. Pour nous, humains du XXI siècle, plus de réalité qui ne soit bornée par un Oui, mais. Qui, aujourd'hui, sauf un abruti ou un niais, oserait dire qu'il n'est pas critique ? Qu'il ou elle n'a pas d'esprit critique ? La raison moderne, la raison critique, parce qu'elle est d'abord une interrogation sur elle-même, comme l'avait dit Emmanuel Kant, ne peut connaître d'autre limite ni d'autre alternative qu'elle-même. De sorte qu'elle a fini par dévorer la totalité du champ du pensable.
Il est temps de faire le point sur le programme critique et de se poser la question de ce qu'il a laissé de côté. Et la réponse que je propose est : il a laissé de côté le futur. Il n'y a pas d'après de la critique, parce que l'idéal de la critique est le champ de ruine où survivrait une luciole, où pousserait une pâquerette. »
Dans ce livre-étendard d'une génération nouvelle, scintillant d'idées, d'arguments et d'exemples, Laurent de Sutter appelle à renouer avec le sens du futur, à quitter le mode du « oui, mais » pour épouser celui du « et si », à redevenir superfaibles et libres à nouveau.25 prêts
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LCPManifeste des espèces compagnes : plaidoyer pour le partenariat chiens-humains
Donna Haraway
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- Essais
- 9782081467675
Ce livre propose un pari audacieux : prendre notre relation avec les chiens au sérieux et apprendre "une éthique et une politique dévolues à la prolifération de relations avec des êtres autres qui comptent". Car la catégorie des espèces compagnes est bien plus vaste que celle des animaux de compagnie, elle inclut en effet le riz, les abeilles, la flore intestinale, les tulipes... "Vivre avec les animaux, investir leurs histoires et les nôtres, essayer de dire la vérité au sujet de ces relations, cohabiter au sein d'une histoire active : voilà la tâche des espèces compagnes."
Pas de grands récits, donc, mais des histoires, dont le but est avant tout, dit Donna Haraway, de mettre des bâtons dans les roues au projet humain d'écrire seuls cette histoire. Des histoires d'amour, mais également de pouvoir, de conflits raciaux et d'idéologies coloniales, des histoires qui aident à élaborer des manières positives de vivre avec toutes les espèces qui sont apparues comme nous sur cette planète.
Quelle est notre capacité humaine à construire des relations d'altérité qui ne soient pas marquées par des rapports de domination, mais par des relations de respect, d'affection, d'amour - sans qu'il s'agisse d'anthropocentrisme ou d'anthropomorphisme ? Voilà l'une des questions centrales que soulève ce livre devenu incontournable.25 prêts
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LCPLe loup dans la bergerie ; qui commence par Kouchner finit toujours par Macron
Jean-Claude Michéa
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- Essais
- 9782081472853
Au rythme où progresse le brave new world libéral - synthèse programmée de Brazil, de Mad Max et de l'esprit calculateur des Thénardier -, si aucun mouvement populaire autonome, capable d'agir collectivement à l'échelle mondiale, ne se dessine rapidement à l'horizon (j'entends ici par «autonome» un mouvement qui ne serait plus soumis à l'hégémonie idéologique et électorale de ces mouvements «progressistes» qui ne défendent plus que les seuls intérêts culturels des nouvelles classes moyennes des grandes métropoles du globe, autrement dit, ceux d'un peu moins de 15 % de l'humanité), alors le jour n'est malheureusement plus très éloigné où il ne restera presque rien à protéger des griffes du loup dans la vieille bergerie humaine. Mais n'est-ce pas, au fond, ce que Marx lui-même soulignait déjà dans le célèbre chapitre du Capital consacré à la «journée de travail»? «Dans sa pulsion aveugle et démesurée, écrivait-il ainsi, dans sa fringale de surtravail digne d'un loup-garou, le Capital ne doit pas seulement transgresser toutes les limites morales, mais également les limites naturelles les plus extrêmes.» Les intellectuels de gauche n'ont désormais plus aucune excuse.
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LCPLe plus beau but était une passe ; écrits sur le football
Jean-Claude Michéa
- Climats
- Essais
- 9782081443877
Nouvelle édition
« Le football s'est progressivement transformé en sport business et en sport spectacle, où les valeurs traditionnelles du beau jeu et du fairplay sont en voie de disparition parce qu'elles ne sont pas rentables. Il est certain, en effet, qu'aux yeux des classes dominantes l'industrie du football représente un élément décisif du soft power, ou de ce contrôle du temps de cerveau disponible destiné à faire passer l'amère potion libérale. Au même titre, là encore, que l'industrie de la mode, l'univers numérique ou celui de la world music et de ses concerts géants. Avec, toutefois, cette différence notable qu'il est à peu près impossible d'exercer le moindre regard critique sur la dynamique du capitalisme en se situant, par exemple, à l'intérieur du monde de la mode - puisque celle-ci ne constitue que le commentaire poétique de cette dynamique déshumanisante. Alors que l'univers du football offre encore un certain nombre de prises à une vision non capitaliste de la vie. »25 prêts
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LCPNote sur la suppression generale des partis politiques
Simone Weil
- Climats
- 9782080208279
"Les partis sont un merveilleux mécanisme, par la vertu duquel, dans toute l'étendue d'un pays, pas un esprit ne donne son attention à l'effort de discerner, dans les affaires publiques, le bien, la justice, la vérité.
Il en résulte que - sauf un très petit nombre de coïncidences fortuites - il n'est décidé et exécuté que des mesures contraires au bien public, à la justice et à la vérité.
Si on confiait au diable l'organisation de la vie publique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux."25 prêts
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LCPLa chose ; pourquoi je suis catholique
Gilbert Keith Chesterton
- Climats
- 9782081461406
La Chose, c'est l'Église catholique, « poursuivie, d'époque en époque, par une haine déraisonnable qui change perpé¬tuellement de raison », et à laquelle Gilbert Keith Chesterton se convertit en 1922. Dans ce livre polémique, publié en 1929 et inédit en français à ce jour, Chesterton entreprend d'expliquer les raisons de cette conversion, tout en ferraillant notamment contre les adorateurs de l'humanisme auquel l'époque commence de vouer un culte.
« Il y a trois cents millions de personnes dans le monde qui acceptent les mystères que j'accepte et qui vivent confor¬mément à la foi qui est la mienne. Je veux vraiment savoir si l'on peut compter qu'il y ait un jour trois cents millions d'humanistes dans toute l'humanité. L'optimiste peut bien dire que l'humanisme sera la religion de la nouvelle génération, tout comme Auguste Comte a dit que l'Humanité serait le Dieu de la nouvelle génération ; et, en un sens, elle l'a été. Mais ce n'est plus le Dieu de la présente génération. Et la question est de savoir ce que sera la religion de la nouvelle génération après ça, ou de toutes les autres générations (comme il a été dit dans une certaine promesse d'autrefois) jusqu'à la fin du monde. »25 prêts
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LCPVivre comme un prince
Henry David Thoreau
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- 9782081461055
Lorsque Henry David Thoreau écrit ses premiers essais, jamais traduits en français jusqu'à ce jour, il a dix-sept ans. Le premier d'entre eux, « Suivre la mode », date de 1834 : Thoreau vient d'entrer à l'université de Harvard pour y étudier la rhétorique, le Nouveau Testament, la philosophie et les sciences grâce à une bourse. Il y rencontrera plus tard Ralph Waldo Emerson, qui deviendra son ami, puis son mentor. En 1837, l'année de l'essai « Barbarie et civilisation » qui clôt ce volume, Thoreau est encore seul mais déjà déterminé, selon les mots de Michel Onfray, à « refuser les fausses valeurs de la civilisation : la mode, l'argent, les honneurs, les richesses, le pouvoir, la réputation, les villes, l'art, l'intellectualisme, le succès, les mondanités ; et à vouloir les vraies valeurs de la nature : la simplicité, la vérité, la justice, la sobriété, le génie, le sublime, la volonté, l'imagination, la vie ».
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LCPDe la génèse des classes et de leur avenir politique
Andrea Cavaletti
- Climats
- 9782081339774
Dans ce livre, Andrea Cavalletti, un des philosophes italiens les plus doués de sa génération, se propose de répondre à la question suivante : quel est le sujet de la politique ? Autrement dit, qu'est-ce qui fait une classe (et c'est moins affaire de nombre que de constitution et d'intention) et que peut faire une classe (à la politique et à la ville) ? À partir de l'analyse lumineuse d'un texte de Walter Benjamin dont Theodor Adorno a souligné l'importance, Cavalletti montre ce qui distingue la classe de la foule et de la masse entendues comme déterminations compactes et biologiques et qui lui permet de se constituer comme sujet politique : la solidarité. Ce principe de solidarité n'a rien à voir avec une apologie des bons sentiments, mais désigne le processus par lequel la masse monolithique se défait, se différencie et se structure. De cette manière, l'individu n'est plus seul dans la foule ou écrasé par l'entreprise. Il invente un nouveau lien qui lui permet d'exister en société. C'est en ce sens que le philosophe Giorgio Agamben a pu écrire de ce livre : « Tout bouge et s'éclaire sous le regard d'Andrea Cavalletti : la ville, la foule, les masses, la nature, le mythe. Ce qui enfin apparaît, à travers une lecture saisissante de Walter Benjamin, n'est rien de moins qu'une nouvelle figure du politique. »
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LCPLa culture de l'égoïsme
Cornelius Castoriadis, Christopher Lasch
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- 9782081318182
En 1986, la chaîne de télévision britannique Channel 4 organisait une rencontre entre Cornelius Castoriadis et Christopher Lasch. Jamais rediffusé ni transcrit, cet entretien analyse les effets moraux, psychologiques et anthropologiques induits par le développement du capitalisme moderne. Les débuts de la société de consommation s'accompagnent de la naissance d'un nouvel égoïsme, qui voit les individus se retrancher de la sphère publique et se réfugier dans un monde exclusivement privé. Sans projet, otages d'un monde hallucinatoire dopé par le marketing et la publicité, les individus n'ont désormais plus de modèles auxquels s'identifier.
Une brillante analyse de la crise du capitalisme par deux de ses plus profonds critiques. Cet entretien est suivi de « L'âme de l'homme sous le capitalisme », une postface de Jean-Claude Michéa.25 prêts
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LCPLa plaine des asphodèles, ou le monde à refaire
Cédric Lagandré
- Climats
- 9782081321144
Comment les Inuits, sur leur banquise inhospitalière, faisaient-ils monde sans télévision, quand nous autres modernes, qui avons ajusté l'environnement à nos besoins et habitons un monde entièrement fait pour nous, vivons si péniblement la banalité de notre existence et le vertige de notre êtrequelconque ?
Qu'avons-nous perdu en rompant avec les cultures anciennes, faites de mythes, de rites, de légendes assez puissantes pour pousser les hommes vers l'avenir ? Qu'y avait-il dans ces cultures que nous ne comprenons plus, nous qui, au contraire, nous sentons privés d'avenir, sans foi dans le futur ?
Nous est-il encore possible d'être les sujets d'une vie, nous dont les conduites sont désormais gouvernées par la science, par « l'objectivité » des lois statistiques, biologiques et économiques ? Dans la mythologie grecque, un lieu des Enfers décrit par anticipation le monde sans avenir et sans sujet que nous avons bâti : la plaine des asphodèles, banlieue lugubre où les âmes insignifiantes, c'est-à-dire celles de l'immense majorité des hommes, errent après leur mort.
Appelant à renouer avec les puissances du symbole à travers la littérature et la philosophie, cet essai mêle avec grand talent critique sociale et métaphysique.
Adaptation Studio Flammarion Odile Chambaut / Atelier Michel Bouvet.
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LCPCapabilités ; comment créer les conditions d'un monde plus juste ?
Martha Nussbaum
- Climats
- 9782081318366
Si le produit intérieur brut d'un pays augmente chaque année et que le pourcentage de personnes privées d'instruction et de soins médicaux grandit lui aussi, ce pays est-il vraiment en progrès ? Nos indicateurs économiques échouent à saisir la réalité des vies individuelles. Nos théories du développement ignorent les plus élémentaires besoins de dignité. Mais il existe une alternative : l'approche des capabilités, sans doute la plus novatrice et la plus prometteuse des contributions de la philosophie politique à la question de la justice sociale.
Que sont les capabilités ? Ce sont les réponses à la question : « Qu'est-ce que cette personne est capable de faire et d'être ? ».
Au fil d'une passionnante discussion, Martha Nussbaum propose une liste de capabilités, garantes de domaines de libertés si centraux que leur absence rend la vie indigne. Son approche se présente comme une contribution au débat national et international, et non comme un dogme qui devrait être accepté en bloc. Une fois évaluée, soupesée, comparée avec d'autres, si elle résiste à l'épreuve de l'argument, elle pourra être adoptée et mise en oeuvre. Autrement dit, les lecteurs de ce livre seront les auteurs du prochain chapitre de cette histoire du développement humain.25 prêts
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LCPLe complexe d'Orphée ; la gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès
Jean-Claude Michéa
- Climats
- 9782081322042
Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du « Progrès » sans jamais pouvoir s'autoriser le moindre regard en arrière.
Voudrait-il enfreindre ce tabou - « c'était mieux avant » - qu'il se verrait automatiquement relégué au rang de Beauf, d'extrémiste, de réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n'être plus que l'expression d'un impardonnable « populisme ».
C'est que Gauche et Droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette anthropologie noire qui fait de l'homme un égoïste par nature. La première tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour l'expression d'une préférence strictement privée.
Fort de cette impossible limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le remettre en cause. Comment s'est opérée cette double césure morale et politique ? Comment la gauche a-t-elle abandonné l'ambition d'une société décente qui était celle des premiers socialistes ? En un mot, comment le loup libéral est-il entré dans la bergerie socialiste ? Voici quelques-unes des questions qu'explore Jean-Claude Michéa dans cet essai scintillant, nourri d'histoire, d'anthropologie et de philosophie.
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LCPLes émotions démocratiques ; comment former le citoyen du XXI siècle
Martha Nussbaum
- Climats
- 9782081323322
Une crise silencieuse frappe aujourd'hui les démocraties du monde. L'éducation se plie aux exigences du marché de l'emploi, de la rentabilité et de la performance, délaissant la littérature, l'histoire, la philosophie et les arts : les humanités. Pour Martha Nussbaum, l'une des plus grandes philosophes américaines, celles-ci ne sont ni un vestige du passé ni un supplément d'âme pour happy few.
Dans ce manifeste original et argumenté, Martha Nussbaum montre comment les humanités nous font accéder à la culture des émotions, à l'« imagination narrative ». C'est grâce à l'empathie que nous sommes capables de nous mettre à la place d'autrui, de nous identifier au « faible » au lieu de le stigmatiser, de développer de la compassion et du respect en lieu et place de l'agressivité et de la peur qui naissent inévitablement de la vulnérabilité, et de défendre l'intérêt commun.
Ce n'est pas à coup de débats d'idées abstraites que s'imposeront l'égalité et la liberté... C'est en formant, par le biais des « émotions démocratiques », le citoyen du XXIe siècle.25 prêts
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LCPDe l'antisémitisme
Stéphane Zagdanski
- Climats
- 9782081319189
Au fond, c'est quoi l'antisémitisme ?
La haine des juifs ? Chaque juif serait donc haïssable, qu'il soit éthiopien, yéménite, polonais, irakien, français ou sud-africain ? Un commun dénominateur d'abjection annihilerait une telle diversité ethnique et culturelle, motivant le séculaire délire déployé en paroles et en actes, en moqueries comme en meurtres, d'Horace à Dieudonné et de saint Paul à Ahmadinejad ? Mais qu'ont en commun des êtres aussi dispersés et dissemblables, hormis ce qui fait qu'on les qualifie de "juifs" ? Et ce qui fait qu'on les qualifie de "juifs", qu'est-ce d'autre que le judaïsme ? Il y aurait ainsi au coeur du judaïsme un je-ne-sais-quoi d'assez puissant et profond pour avoir déclenché la plus intarissable des détestations ? Or, ce qui caractérise tout à fait exclusivement la religion du Livre, n'est-ce pas sa jouissance revendiquée du Texte ? Son art de l'interprétation ? La remise en question perpétuelle de la moindre bribe de dogme ? L'extravagante coutume talmudique de répondre à une question par une autre question ? Dès lors, la paranoïa antisémite aurait, d'une manière complexe, un rapport encore jamais élucidé avec ce qu'on nomme la pensée juive ? Toute la sauvagerie déployée depuis tant de siècles à l'encontre des juifs se résumerait, en ultime et secrète raison, à une viscérale haine de la pensée ? Même la "Solution finale" aurait été une tentative d'anéantir l'énigme en soi du Questionnement ? Et ce livre-ci, diapré de dialogues, parsemé de citations, saupoudré d'illustrations historiques et d'anecdotes contemporaines, moiré de méditations poétiques, ensemencé de digressions mystiques, apporterait, sur un fond d'humour jamais absent, une compréhension enfin cohérente du pourquoi de la Question juive ?
Qui sait ?
S. Z.
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LCPHumain, inhumain, trop humain ; réflexions sur les biotechnologies, la vie et la conservation de soi
Yves Michaud
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- 9782081320505
Les hommes ont toujours agi sur eux-mêmes, et pris en charge leur propre évolution.
Avec aujourd'hui deux traits absolument nouveaux. D'une part, les capacités d'action de l'espèce humaine sur elle-même sont incomparablement plus puissantes que par le passé, notamment dans le domaine des technologies de la vie. D'autre part, nous contrôlons si bien notre milieu et l'avons si parfaitement aménagé pour notre survie et notre confort que nous avons mis en danger notre environnement. Le philosophe Peter Sloterdijk conduit une réflexion peu conventionnelle sur ce double déséquilibre, déséquilibre de la domestication de l'homme par lui-même, déséquilibre de l'environnement par la mobilisation infinie des ressources.
En prolongeant ses réflexions, il s'agit ici de réfléchir à cette situation. Faut-il poursuivre et même accélérer sur la voie de la mutation, en inventant le nouvel homme, c'est-à-dire le surhomme ? Ou faut-il à nouveau penser la nature humaine dans sa finitude et, contre la mobilisation infinie, en appeler à la démobilisation et à la voie du Tao, mais au risque de l'étouffement dans la mesure, la sagesse et l'ennui ?25 prêts
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LCPLe premier pouvoir ; inventaire après liquidation
Élisabeth Lévy
- Climats
- 9782081322547
Parler de corde dans la maison d'un pendu : pendant deux ans, épaulée par une joyeuse équipe d'esprits libres, Élisabeth Lévy s'est livrée à cet exercice acrobatique sur France Culture. "Le Premier Pouvoir", l'émission hebdomadaire dont elle était la productrice et l'animatrice, a offert aux auditeurs une réflexion singulière sur "la société des médias" - terme emprunté à la revue Le Débat. Une entreprise individuelle fondée sur la conviction qu'il est impossible de penser le monde d'aujourd'hui sans penser la scène médiatique.
Le système médiatique considère avec bienveillance toute remise en cause du pouvoir. A condition qu'il s'agisse du pouvoir des autres. La radio publique n'échappe pas à la règle, bien au contraire. L'ordre subversif y règne. "Sois rebelle et tais-toi", ainsi pourrait-on résumer sa loi. La musique générale du "Premier Pouvoir" était-elle trop grinçante ? L'émission qui conjuguait mauvais esprit et bonne audience a brutalement été supprimée par la direction de France Culture.
"Le Premier Pouvoir" a disparu des ondes. Le Premier Pouvoir - le livre - revisite sans en taire les limites et les insuffisances, cette expérience parfois douloureuse, souvent drolatique, toujours passionnante. Et nous en apprend beaucoup sur la fabrication de l'opinion correcte par gros temps démocratique. A travers le récit de cette aventure et mésaventure, Élisabeth Lévy nous offre un fort instructif tableau d'époque.
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LCPLa démocratie sans l'Etat ; essai sur le gouvernement des sociétés complexes
Daniel Innerarity
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- 9782081318113
La politique, qui n'est plus qu'une voix dans le concert de l'auto-organisation sociale, a désormais pour fonction, dans une société pluraliste, d'articuler les systèmes différenciés qui la composent : elle les invite à s'auto-limiter, sans oublier de s'auto-limiter elle-même.
Une telle conception remet bien évidemment en cause le primat de l'État-nation qui, sans pour autant disparaître, doit cesser de se penser comme un principe d'organisation dominant, prendre sa place dans un système de régulation à niveaux multiples. Très loin de la théorie anarchiste de la destruction de l'État, comme de la théorie marxiste du dépérissement de l'État, tout aussi loin d'une théorie libertarienne de l'État minimal, Daniel Innerarity nous montre qu'il est aujourd'hui possible de dépasser l'alternative du dirigisme et du spontanéisme néo-libéral.
Mais une telle transformation ne deviendra effective qu'à deux conditions renoncer définitivement à l'opposition de la gauche et de la droite, telle qu'elle a été formulée jusqu'à présent, et inventer une social-démocratie anti-étatique capable de recueillir à sa manière le meilleur de l'héritage libéral. Voici un livre qui, en alliant technicité philosophique, grande clarté et élégance de l'écriture, s'attache à redonner un sens à la politique à une époque où les discours sur l'impuissance de celle-ci ne manquent pas.25 prêts
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LCPIran ; les coulisses d'un totalitarisme
Frédéric Tellier, Ramine Kamrane
- Climats
- 9782081317635
On n'a jamais tant parlé de l'Iran et pourtant le mystère demeure.
La révolution islamique de 1979 est une date bien plus importante que tous les évènements liés à l'islamisme depuis, 1 1 septembre 2001 inclus. Elle seule a mis sur pied un modèle qui n'a renoncé à aucune de ses ambitions et trouve dans le désordre croissant de son environnement régional les conditions d'une nouvelle expansion. Les crises ponctuelles qui défrayent la chronique - soutien au terrorisme, programme nucléaire aujourd'hui - nous éloignent toutefois de la seule question qui importe, celle de la nature et des fins poursuivies par le régime islamique.
Force est de constater que, depuis 1979, rien n'a été fait pour le mettre en question. L'université, dans sa majorité aussi complaisante à son égard qu'elle le fut il y a trente ans à l'égard du maoïsme, réclame la maîtrise de la version officielle de l'histoire: la révolution islamique répondrait peu ou prou à l'attente des Iraniens. Aux yeux de Ramine Kamrane et de Frédéric Tellier, rien n'est plus faux.
Malgré ses spécificités, le système islamique relève de l'emprise d'un totalitarisme qui doit être pensé dans le sillage de ses deux premières vagues, nazie et soviétique. Le fait totalitaire n'est pas mort. Nous en sommes les contemporains. La pensée anti-totalitaire que l'on croyait remisée avec son objet est bien la seule à même de nous aider à percer ce "mystère islamiste" presque trentenaire et toujours entier.
Inscrire la question iranienne dans la généalogie du fait totalitaire revient à souligner que la situation actuelle de l'Iran n'est pas de l'ordre de la fatalité. La rupture, qui viendra des profondeurs de la société iranienne, menace le régime.25 prêts
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LCPAprès la fin de l'histoire ; un regard sur les révoltes du vingtième siècle
Stanko Cerovic
- Climats
- 9782081317345
Le 28 juin 1914, à Sarajevo, l'archiduc François-Joseph, héritier de l'empire austro-hongrois, est assassiné.
Cet évènement est le coup d'envoi du XXe siècle et de ses horreurs, et est aussi à l'origine de la création de la Yougoslavie. Et c'est avec la disparition de cette dernière, quatre-vingts ans plus tard, que se termine ce même siècle. Stanko Cerovic raconte la vie et la mort de son pays, si emblématique de ce temps de ténèbres, les passions et désillusions politiques, la participation de sa famille, celle de Milovan Djilas, le meilleur ennemi de Tito, aux grands événements qui façonnèrent l'Est du continent.
Où est la source de la révolte dans l'homme ? Obsédé par cette question, l'auteur revient sur les rebellions du siècle - le communisme, l'anticommunisme, la dissidence, leur échec, et leur sens, si elles en ont un. Cerovic le croit, et pense qu'elles méritent d'être expliquées, et parfois même justifiées malgré la terrible impasse à laquelle elles aboutirent toutes. Marchant sur les traces de l'homme révolté de Camus, il peut, à l'issue de cet itinéraire spirituel singulier, faire sienne la célèbre phrase d'Ulysse de Joyce : " L'Histoire est un cauchemar dont j'essaie de m'éveiller ".
Stanko Cerovic s'est mis à écrire dans le no man's land de l'exil parisien, non pour retrouver une patrie mais pour justifier sa propre survie. Il nous offre avec cette odyssée européenne singulière une philosophie de l'histoire, un récit épique, politique et intimiste à la fois.25 prêts
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