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Editions Le Mono
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L´empereur Ménélik et l´étonnante Éthiopie
Collection
- Editions Le Mono
- 3612226470771
Il est des régions que leur constitution physique prédestine à remplir, dans l'économie générale du monde, un office de conservation et de résistance. et, de même, il est des peuples qui, pour un temps oubliés et séparés du grand courant de la vie civilisée, reparaissent tout à coup sur la scène de l'histoire, soit par le jeu mystérieux de lois supérieures, soit par le hasard des révolutions politiques. Il en a été ainsi de l'Ethiopie et des Ethiopiens...L'Ethiopie est une de ces nations dont l'existence est non seulement nécessaire à l'équilibre des ambitions concurrentes, mais servent aussi à l'Europe de sentinelles vigilantes et d'avant-postes résistants.Depuis qu'il a mis en déroute l'armée italienne, en 1896, le négus Ménélik, roi d'Éthiopie, bénéficie d'une popularité croissante. Nos diplomates lui font la cour, nos journaux le couvrent de fleurs, tout le monde en parle, mais bien peu le connaissent. Nous avons le devoir de vous le présenter, en insistant sur l'importance du pays qu'il gouverne.
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LCPL´industrie de la soie et son histoire
Louis Reybaud, Albert de la Berge
- Editions Le Mono
- 3612226470795
S'il est une industrie vraiment française, c'est celle des soies et des soieries. A quelque époque qu'on la prenne, avant comme après nos grandes crises politiques, et sous les régimes les plus divers, au milieu des métamorphoses que la chimie et la mécanique faisaient subir à toutes les fabrications, toujours on la retrouve avec ce caractère national qui la distingue, et que rien n'a pu altérer... Pour retrouver, les origines de l'industrie de la soie, il faudrait avoir des notions plus sûres que ne le sont les textes épars dans les ouvrages de l'antiquité. Longtemps sans doute le ver qui produit la soie demeura à l'état sauvage, sans que l'homme eût imaginé de le réduire à cette domesticité où il devait se rendre si utile. Il en était du ver à soie comme de ces chenilles dont parle Pline, dont les cocons, gros comme des oeufs, se recueillaient dans les branches du cyprès, du térébinthe, du frêne et du chêne, et que les habitants de l'île de Cos dévidaient et filaient à leur usage. Aujourd'hui encore ces vers à soie sauvages se retrouvent en Chine sur une sorte de poivrier qui abonde dans la province de Canton. Ils muent quatre fois et restent sous leur enveloppe depuis le commencement de l'automne jusqu'au printemps. Leur soie est dure, mais solide, et les tissus qu'elle produit peuvent se laver comme du linge. Élevés en plein air, ces vers sauvages exigent moins de soins et entraînent à moins de frais que les vers du mûrier, mais en raison de leur rusticité même, leur soie est moins brillante, moins fine, moins propre à des emplois recherchés...
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LCPLa psychologie des idées-forces
Alfred Fouillée
- Editions Le Mono
- 3612226408088
Qu'appelle-t-on une idée-force ? Pourquoi est-elle fondamentale en psychologie ? Chaque être est en rapport avec tous les êtres ; il en subit l'influence, il influe sur eux à son tour. C'est ce que Platon et Leibniz appelaient l'universelle harmonie, grâce à laquelle tout être devient le miroir de l'univers ; c'est ce que Kant appelait l'universelle réciprocité d'action. L'unité indissoluble de la pensée et de l'action est la loi psychologique d'importance capitale que nous résumons par le terme : idée-force. Tout état de conscience est idée en tant qu'enveloppant un discernement quelconque, et il est force en tant qu'enveloppant une préférence quelconque ; si bien que toute force psychique est, en dernière analyse, un vouloir...Le principe d'où part la psychologie des idées-forces est le suivant : tout fait de conscience est constitué par un processus à trois termes inséparables : 1) un discernement quelconque, qui fait que l'être sent ses changements d'état, et qui est ainsi le germe de la sensation et de l'intelligence ; 2) un bien-être ou malaise quelconque, aussi sourd qu'on voudra, mais qui fait que l'être n'est pas indifférent à son changement ; 3) une réaction quelconque, qui est le germe de la préférence et du choix, c'est-à-dire de l'appétition. Quand ce processus indivisiblement sensitif, émotif et appétitif, arrive à se réfléchir sur lui-même et à constituer une forme distincte de la conscience, nous l'appelons, au sens cartésien, une idée, c'est-à-dire un discernement inséparable d'une préférence.
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LCPLa psychologie des idées-forces
Alfred Fouillée
- Editions Le Mono
- 3612226408095
La genèse des idées ne donne pas lieu à moins de discussions que la genèse des espèces; la loi qui régit l'une semble aussi régir l'autre.Ce livre traite des principales idées-forces, leur genèse et leur influence sur nos actes ?Le facteur social est d'une importance majeure. Loin de naître isolé, l'être vivant, surtout l'homme, naît en relation avec d'autres êtres semblables à lui... Une fois construite, la représentation des autres êtres, devient une idée-force, ou plutôt une collection d'idées-forces toujours présentes à notre conscience, avec lesquelles nous comptons toujours, et qui manifestent leur influence dans tous nos actes, dans tous nos mouvements...
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LCPLes drames du Vésuve
Charles E. Beulé
- Editions Le Mono
- 3612226386010
Il n'est plus permis aujourd'hui de décrire le golfe de Naples ; ceux qui ne l'ont pas vu le connaissent, tant ils l'ont entendu célébrer. Le ciel et la mer, la côte et les îles, les plaines fertiles et les montagnes découpées, cette rivière de maisons blanches et de villas peintes en jaune et en rouge, le Vésuve fumant, les barques, les filets tirés sur la plage par les pêcheurs aux jambes nues, les barcarolles et les tarentelles, la gaîté, la mollesse, les lazzaroni étendus au soleil, tout a exercé le pinceau des peintres aussi bien que l'imagination des poètes ; et cependant la désolation a passé jadis sur ce lieu enchanté, la nature et l'homme ont détruit à l'envi l'oeuvre du créateur et de la civilisation, les éléments ont bouleversé le sol, les barbares ont accumulé les ruines. Les rivages sont couverts d'un sable noir, la mer a été refoulée, les ports sont comblés, les villes ensevelies sous la cendre, les rochers dorés sont enveloppés de lave et de scories ; un deuil ineffaçable s'est étendu sur une partie du golfe ; le Vésuve, riant jadis et cultivé, est devenu sombre et comme une perpétuelle menace. Tout est décadence, depuis Baïa et Misène jusqu'à Pompéi et Stabies. Des événements terribles ont en quelque sorte déformé ce sol dont la beauté primitive peut à peine être conçue.Avant de faire un effort pour retrouver ces images perdues, il faut entrer dans l'antiquité et demander des secours à l'histoire. Il ne suffit pas de s'élancer dans le vide : pour arriver à quelque vraisemblance, il faut chercher un point d'appui dans les traditions écrites, qui sont peu nombreuses, et dans les traditions locales, autant qu'elles touchent à l'archéologie.
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LCPToussaint Louverture
Collection
- Editions Le Mono
- 3612226386027
Né esclave et devenu premier général noir de l'armée française qu'il finit par combattre pour la liberté, Toussaint Louverture est mort en captivité en 1803 au Fort de Joux en France. Son histoire se confond avec celle du peuple haïtien, une population d'esclaves luttant pour briser ses chaînes et devenir indépendants.Fils d'un prince de la tribu des Aradas, en Afrique, Toussaint Louverture nait sur la propriété Bréda, située à trois kilomètres du Cap. On ne croit pas qu'il aura longtemps à vivre tant il est un enfant chétif. Il parait pourtant si intelligent que son parrain lui apprend à lire et à écrire ; il en tirera un grand profit, en temps opportun ; il saura conduire les évènements avec une habileté déconcertante. Petit, il a la surveillance des animaux et acquiert un grand amour des chevaux qu'il sait dompter, ce qui lui vaut le surnom de centaure de la savane. Cela lui servira plus tard quand il aura à se déplacer avec une rapidité foudroyante, soit pour attaquer l'ennemi ou exercer un contrôle...
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LCPLes grandes mémoires
Alfred Binet
- Editions Le Mono
- 3612226191386
Ce livre traite de la capacité des personnes ayant de « grandes mémoires » à travers une étude de psychologie sur la mémoire des joueurs d'échecs qui sont capables de jouer sans voir les échiquiers.« Le jeu d'échecs présente un caractère distinctif, qui manque aux mathématiques : c'est qu'il est un combat; les deux adversaires luttent l'un contre l'autre d'intelligence, de sang-froid, de prudence et d'adresse ; il y a dans une partie d'échecs tout ce que l'on trouve à la guerre, les fausses manoeuvres, les embuscades, les ruses, les menaces, les charges à fond de train ; le joueur heureux possède, je ne dirai pas des qualités guerrières, mais une certaine aptitude pour le combat des idées, et en somme autant de qualités morales que de qualités intellectuelles.. ».
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LCPLa politique comparee de montesquieu, rousseau et voltaire
Emile Faguet
- Editions Le Mono
- 3612226184357
Ce livre n'est pas une étude sur Montesquieu, suivie d'une étude sur Rousseau à laquelle s'ajoute une étude sur Voltaire. C'est une manière de réfléchir sur des sujets d'ordre politique, en questionnant successivement les avis de Montesquieu, de Rousseau et de Voltaire.
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LCPL´idée de vérité
William James
- Editions Le Mono
- 3612226184272
« La vérité est une propriété de certaines de nos idées. Elle exprime l'accord, de même que leur fausseté exprime le désaccord, de ces idées avec la réalité. Pragmatistes et intellectualistes acceptent sans conteste cette définition. Mais lorsque nos idées ne sont pas la copie fidèle d'un objet, que faut-il entendre par leur accord avec cet objet ?... Le pragmatisme pose ici la question qui lui est habituelle. « Supposons vraie telle idée ou telle croyance, dit-il, le fait qu'elle soit vraie apportera-t-il un changement palpable, réel à, l'existence de quelqu'un ? Qu'éprouverait-on de différent de ce qu'on éprouverait si la croyance était fausse ? Comment la vérité se manifestera-t-elle ? Bref, quelle est, en termes d'expérience, la valeur monétaire de la vérité ? » ... Afin de rendre ma propre pensée plus accessible à ceux qui pourront avoir dans l'avenir à étudier la question, j'ai réuni dans le présent volume tous mes écrits relatifs à la question de la vérité.
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LCPHaïti et son histoire
Collection
- Editions Le Mono
- 3612226184210
Tous les peuples ont eu des commencements difficiles et laborieux. Si des hommes, tenus par différentes causes, dans un état d'infériorité relative et mal préparés à se gouverner eux-mêmes, sont appelés brusquement à constituer un peuple distinct, est-il étonnant qu'ils aient à passer par bien des agitations, à subir bien des mécomptes, avant de pouvoir fixer les vraies conditions de leur vie propre et indépendante ? Pour les nations comme pour les individus, l'expérience ne s'acquiert qu'au prix des déceptions et des souffrances. C'est là en quelques mots toute l'histoire d'Haïti jusqu'à nos jours ; histoire dont ce livre tâche d'en dégager les traits principaux : de la découverte à l'indépendance.
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LCPL'enfant et le langage
Henri Delacroix
- Editions Le Mono
- 3612226184265
L'acquisition du langage est un cas particulier d'un problème plus général ; la formation et l'évolution de la personnalité au sein d'une société. Deux forces sont aux prises ou concourent : un milieu social, une puissance d'assimilation et d'invention. C'est pourquoi le langage est chez l'enfant un développement prématuré ; il reçoit de la communauté linguistique non seulement une langue mais encore l'invitation à communiquer. C'est pourquoi le langage ne vient qu'à son heure ; il est l'expression de la structure affective et mentale de l'enfant ; il suppose un certain niveau de développement, une certaine richesse de vie intérieure, un certain élan d'initiative et d'aventure. Une institution, pour se maintenir et s'imposer, suppose, outre le jeu de la tradition, du prestige et de la contrainte, l'action plus ou moins explicite des motifs qui l'ont constituée. Dans l'acquisition du langage on retrouverait sans peine le déploiement des forces qui ont abouti à la constitution du langage.
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LCPL'Opinion et la Foule
Gabriel Tarde
- Editions Le Mono
- 3612226184296
Non seulement la foule est attirante et appelle irrésistiblement son spectateur, mais son nom exerce un prestigieux attrait sur le lecteur contemporain, et certains écrivains sont trop portés à désigner par ce mot ambigu toutes sortes de groupements humains. Il importe de faire cesser cette confusion et, notamment, de ne pas confondre avec la foule le Public, vocable susceptible lui-même d'acceptions diverses, mais que je vais tâcher de préciser. On dit : le public d'un théâtre, le public d'une assemblée quelconque; ici, public signifie foule. Mais cette signification n'est pas la seule ni la principale, et, pendant que son importance décroît ou reste stationnaire, l'ère moderne, depuis l'invention de l'imprimerie, a fait apparaître une espèce de public toute différentes, qui ne cesse de grandir, et dont l'extension indéfinie est l'un des traits les mieux marqués de notre époque. On a fait la psychologie des foules; il reste à faire la psychologie du public, entendu en cet autre sens, c'est-à-dire comme une collectivité purement spirituelle, comme une dissémination d'individus physiquement séparés et dont la cohésion est toute mentale. D'où procède le public, comment il naît, comment il se développe; ses variétés; ses rapports avec ses directeurs; ses rapports avec la foule, avec les corporations, avec les États; sa puissance en bien ou en mal, et ses manières de sentir ou d'agir : voilà ce que nous nous proposons de rechercher dans ces étude.Le public, est une foule dispersée, où l'influence des esprits les uns sur les autres est devenue une action à distance, à des distances de plus en plus grandes. Enfin, l'opinion, résultante de toutes ces actions à distance ou au contact, est aux foules et aux publics ce que la pensée est au corps, en quelque sorte. Et si, parmi ces actions d'où elle résulte, on cherche quelle est la plus générale et la plus constante, on s'aperçoit sans peine que c'est ce rapport social élémentaire, la conversation, tout à fait négligé par les sociologues.
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LCPLe Choix d´être Heureux
Kant, Collection, Alain, Baron d´Holbach, &Al.
- Editions Le Mono
- 3612226183442
« J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé » disait Voltaire. Tous les humains courent après le bonheur. Certains misent sur le travail ou une carrière professionnelle pour être heureux, d'autres imaginent leur bonheur dans l'amour ; et nombreux sont ceux qui rêvent de voyage pour avoir une vie heureuse. Tout ce que nous désirons, nous le voulons pour notre bonheur. Mais cet état de bien-être durable est souvent difficile à conquérir, surtout lorsque la morosité due aux problèmes socio-économiques nous envahit. Comment trouver le bonheur dans une vie où les tensions sont de plus en plus nombreuses ? Ce conseil servira de fil conducteur à notre réflexion : Guidé par de sages principes, fais du bonheur le but de ta vie, même si autour de toi certains poursuivent la richesse et d'autres courent après la carrière ou le pouvoir ; si l'un te dit: « Le succès couronne mes entreprises, je suis certain d'acquérir des richesses immenses » ; et l'autre : «Je poursuis ma rapide carrière, tous les obstacles sont vaincus, j'atteindrai au faîte des honneurs » ; dis avec fierté : « Moi, je veux avoir une vie heureuse ! » S'appuyant sur les travaux de Kant, du baron d'Holbach, ou encore d'Alain, ce traité sur le choix d'être heureux, a pour but de conduire le lecteur à comprendre comment exercer ses facultés pour adoucir ses peines, et par conséquent, développer l'état d'esprit qui permet de conquérir le bien-être durable.
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LCPNapoléon Bonaparte
Hippolyte Taine
- Editions Le Mono
- 3612226179209
Quand on veut s'expliquer une bâtisse, il faut s'en représenter les circonstances, je veux dire les difficultés et les moyens, l'espèce et la qualité des matériaux disponibles, le moment, l'occasion, l'urgence ; mais il importe encore davantage de considérer le génie et le goût de l'architecte, surtout s'il est le propriétaire, s'il bâtit pour se loger, si, une fois installé, il approprie soigneusement la maison à son genre de vie, à ses besoins et à son service. - Tel est l'édifice social construit par Napoléon Bonaparte ; architecte, propriétaire et principal habitant, de 1799 à 1814, il a fait la France moderne; jamais caractère individuel n'a si profondément imprimé sa marque sur une oeuvre collective, en sorte que, pour comprendre l'oeuvre, c'est le caractère qu'il faut d'abord observer. Démesuré en tout, mais encore plus étrange, non-seulement il est hors ligne, mais il est hors cadre; par son tempérament, ses instincts, ses facultés, son imagination, ses passions, sa morale, il semble fondu dans un moule à part, composé d'un autre métal que ses concitoyens et ses contemporains.
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LCPVercingétorix et la Gaule au temps de la conquête romaine
Albert Réville
- Editions Le Mono
- 3612226179254
La France, qui n'est ni germaine ni romaine, est donc en réalité la vieille Gaule se retrouvant elle-même après l'affaissement des revêtements romains et germains qui successivement se posèrent si lourdement sur elle. C'est là l'unique raison qui l'empêcha de rester un prolongement de l'Italie ou une province du saint empire allemand. Ce qu'elle a conservé des deux dominations qui ont passé sur elle doit être reconnu, mais non pas au point de sacrifier le fond authentiquement gaulois de son esprit, de ses tendances, de son caractère permanent. Notre démocratie, qui a fait la royauté, puis la révolution, remonte par ses origines premières jusqu'au parti égalitaire, impatient de l'oligarchie, déjà national, qui permit à Vercingétorix de grouper un instant sous ses ordres les forces de la Gaule entière. « Je veux faire de la Gaule un seul tout » cette grande parole est l'âme de toute notre histoire de France.
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LCPLa ville de Washington
Auguste Moireau, Paul Lefaivre
- Editions Le Mono
- 3612226178387
Washington est une ville unique aux États-Unis. Conçue d'après un plan, elle a été exécutée sur un autre, et elle offre des contrastes qui lui donnent un aspect singulier. Lorsque, sous l'inspiration de George Washington, l'architecte en dessina le tracé, il l'avait ainsi imaginée : au centre, un immense monument public, le Capitole, situé sur une petite hauteur et qu'on apercevrait de tous côtés ; dix grandes avenues de plusieurs milles de long, aboutissant toutes sur la place, au milieu de laquelle le Capitole serait situé, et une quantité innombrable de rues coupant ces avenues à angle droit, aigu ou obtus. Cette conception fort grandiose supposait que la ville choisie pour siège du gouvernement deviendrait aussi un grand centre de population et que son développement commercial serait égal à son importance politique. Mais on ne commande pas aussi facilement à l'activité humaine et, même aux États-Unis, lorsque Washington propose, c'est encore Dieu qui dispose. Or Dieu a disposé que la capitale des États-Unis ne deviendrait jamais une ville populeuse et industrielle, et il faut avouer que sa situation au milieu d'une région assez stérile, sur un fleuve difficilement navigable, n'y prêtait pas beaucoup. Puis le caprice s'en est mêlé...
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LCPLes Albigeois
Albert Réville, Jean-B. Hauréau
- Editions Le Mono
- 3612226178400
L'histoire de France est depuis longtemps la plus étudiée et la mieux connue des histoires ; cela n'empêche pas que bien des points ont encore besoin d'être éclairés...La croisade albigeoise du XIIIe siècle, le curieux essai de réforme qui la provoqua, la persistance prolongée de ce mouvement en dépit des circonstances les plus décourageantes, enfin l'extinction totale, absolue du catharisme en des temps où d'autres ferments religieux pourchassés avec non moins d'acharnement s'affirment avec une intensité croissante et tendent déjà la main à la réforme du XVIe siècle, tout ce groupe de faits bizarres aiguillonne au plus haut degré la curiosité. Il y a là comme un paradoxe historique, comme un cas de tératologie nationale. N'oublions pas que la guerre albigeoise fut non la cause, mais le moyen de la fusion du nord et du midi de la France...
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LCPL´Allemagne depuis Luther
Henri Heine
- Editions Le Mono
- 3612226177786
« Aux commencements de la réformation de Luther qui en révèlent déjà tout l'esprit, on a conçu en France les idées les plus fausses au sujet de la réforme, et que ces idées empêcheront peut-être les Français d'arriver jamais à une juste appréciation de la vie allemande. Les Français n'ont jamais compris que le côté négatif de la réformation ; ils n'y ont vu qu'un combat contre le catholicisme, et comme ils ont combattu aussi contre cette croyance, ils se figurent aussi quelquefois qu'on soutient le combat de l'autre côté du Rhin, par les mêmes motifs qu'on avait en France. Ces motifs sont tout différents. La lutte contre le catholicisme en Allemagne ne fut qu'une lutte entreprise par le spiritualisme, lorsqu'il entrevit qu'il n'avait que le titre du pouvoir, quand il s'aperçut qu'il ne régnait que de jure, tandis que le sensualisme s'était sourdement emparé sous main de la domination réelle et gouvernait de facto... »
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LCPCharlemagne
Collection
- Editions Le Mono
- 3612226177328
L'histoire de Charlemagne publiée dans les Grandes Chroniques de France a permis de découvrir le prestige dont cet empereur jouissait au moyen-âge. Ce qu'il accomplit sous son règne, ses luttes contre les Saxons et les Sarrasins, le rétablissement de l'Empire d'Occident, la renaissance littéraire, ses relations avec l'Orient, frappa fortement les générations successives... « De tous les royaumes fondés par les barbares sur le sol de l'Empire romain, celui des Francs était le seul dont les frontières englobaient un bloc compact de population germanique. Dès avant les conquêtes de Clovis en Gaule, les Francs Saliens, les Francs Ripuaires et les Alamans avaient colonisé en masse toute la rive gauche du Rhin, et s'étaient avancés assez profondément dans les vallées de la Moselle, de la Meuse et de l'Escaut. Clovis n'était lui-même à l'origine qu'un des nombreux petits rois sous le gouvernement desquels se répartissaient les Francs Saliens. Son royaume, qui devait correspondre à peu près à l'étendue de l'ancienne cité romaine de Tournai, ne lui fournissant pas les forces nécessaires pour mener à bien l'attaque qu'il méditait contre Syagrius, officier romain auquel obéissaient encore, au milieu de la Gaule envahie, la région d'entre Loire et Seine, il associa à son entreprise ses parents, les rois de Térouanne et de Cambrai. Mais il profita seul de la victoire. Syagrius défait, il s'appropria son territoire et employa la suprématie écrasante dont il jouissait désormais sur ses anciens égaux, pour se débarrasser d'eux. Soit par violence, soit par ruse, il les renversa ou les fit périr, fut reconnu par leurs peuples et en quelques années étendit son pouvoir à toute la région que le Rhin encercle de Cologne à la mer... »
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LCPLes États de la Bretagne
Louis de Carné
- Editions Le Mono
- 3612226164168
Quoique le peuple français soit doué d'une puissance d'assimilation qui manque aux autres européens, l'oeuvre de son unité ne s'est opérée qu'au prix des plus cruels déchirements. En venant se fondre dans le creuset où les jetèrent le sort des batailles et le hasard des successions princières, nos provinces ont supporté des souffrances dédaignées par l'histoire, comme le sont toujours les souffrances des vaincus. On peut admirer le travail séculaire accompli par la royauté capétienne entre le Rhin, les Alpes et les Pyrénées, tout en éprouvant pour ces douleurs ignorées de profondes sympathies. Celles-ci sont plus naturelles encore chez l'écrivain lorsqu'il appartient à une contrée qui avait fait, le jour où elle s'est spontanément réunie à la France, la réserve formelle de ses principaux droits politiques et de sa législation civile tout entière. Entre toutes les provinces de la monarchie, la Bretagne seule pouvait se prévaloir d'un pareil titre. A partir du règne de François Ier, à l'heure même où le pouvoir absolu poussait ses plus profondes racines sur tout le territoire, la péninsule armoricaine substituait à la souveraineté toute viagère des héritiers directs de la reine-duchesse une union perpétuelle dont les conditions, nullement susceptibles de controverse, avaient été arrêtées de concert entre les représentants du peuple breton et les mandataires de la couronne. Ce fut ainsi qu'au milieu de l'incertitude de tous les principes et de tous les droits, caractère dominant de l'ancien régime, la Bretagne se trouva en mesure de rappeler presque tous les jours les termes précis d'un engagement bilatéral renouvelé de règne en règne par les princes qui l'ont le plus audacieusement violé... Une histoire la Bretagne.
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LCPEsquisse d´une sociologie de la famille et son histoire
Émile Durkheim, Friedrich Engels
- Editions Le Mono
- 3612226163925
La famille est l'institution qui permet à l'enfant de recevoir sa première éducation. Il est dans la nature que les parents aiment leurs enfants et les éduquent dès l'âge où ils n'inspireraient aucun sentiment d'affection à un étranger. Ce sentiment instinctif se transforme plus tard pour devenir une affection plus raisonnée. Mais sous quelque forme qu'il se présente, il sera toujours le lien le plus fort entre les hommes. Si on brise ce lien naturel qui réunit l'enfant et les parents, celui-ci sera isolé, privé de la protection que la nature lui avait donnée.Ce livre basé sur le travail de E. Durkheim et de F. Engels, propose une esquisse de la sociologie de la famille et son histoire.
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LCPL´abbé de l´Épée : Histoire du fondateur de l´institut des sourds et muets
A. Bébian, F. Berthier
- Editions Le Mono
- 3612226159256
Le plus beau privilège de l'homme, c'est sans doute de pouvoir communiquer ses pensées et ses sentiments. Cette faculté par laquelle les esprits se touchent et les coeurs se confondent, fut le premier comme elle est le plus doux noeud de la société. Nos jouissances perdraient tout leur prix, et bientôt suivrait le dégoût, si nous ne trouvions un attrait toujours plus vif à faire passer dans le sein d'un ami les émotions qui nous agitent. Le plaisir partagé est plus doux, la peine plus légère. Les larmes de la pitié coulent au coeur du malheureux, comme un baume qui en cicatrise les plaies, et elles ne sont pas sans charmes pour celui qui les répand. Ce commerce des âmes est pour nous plus qu'un plaisir ; c'est un besoin. Brisez ce lien qui attache l'homme à l'homme, et sa vie n'est plus un présent du ciel ; c'est un fardeau dont toutes ses forces pourront à peine soutenir le poids. Sans souvenir, comme sans espérance, son existence, qui ne se rattache ni au passé ni à l'avenir, s'arrête pour ainsi dire au besoin du moment, et ne se fait plus sentir que par l'ennui ou la douleur. Tel et plus déplorable encore était l'état des sourds-muets, avant que la charité, fille du ciel, eût renversé la barrière que la privation d'un sens avait élevée entre ces malheureux et le reste des hommes... Depuis que les succès obtenus dans l'éducation des sourds-muets ont prouvé qu'ils ne diffèrent des autres hommes que par les préjugés qu'ils n'ont point, et dont notre enfance est imbue, les parents n'ont plus rougi de leur avoir donné le jour, et les sourds-muets ont paru sans honte, et même avec quelqu'honneur, dans la société, pour partager les jouissances qu'elle offre et les charges qu'elle impose. Ainsi l'art de les instruire réhabilite dans toute la dignité de l'homme ces infortunés. Ce livre traite de l'histoire de l'abbé de l'Épée, fondateur de l'institut des sourds et muets.
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LCPLes routes des épidémies
Adrien Proust, Émile Littré
- Editions Le Mono
- 3612226159294
« Si l'on en vient à les dessiner sur une carte d'Europe, on s'aperçoit que les épidémies (le choléra, la peste...) ont progressé le plus souvent sur des routes parallèles ou parfois confondues. Ce fait, d'ailleurs, s'explique aisément quand on songe à la direction des grands courants que suivent les peuples dans leurs relations internationales. » (Charles Letort) Les grandes épidémies, dites aussi maladies populaires, auxquelles les anciens et même quelques auteurs modernes, frappés de leur allure en apparence si étrange, avaient attribué un caractère spécial de mystère et d'obscurité, obéissent cependant aux lois ordinaires qui régissent la transmission des maladies. Il n'y a pas longtemps qu'Anglada affirmait encore la profonde séparation à établir entre les grandes et les petites épidémies. Les grandes épidémies, disait-il, naissent par les seules forces de la nature. Aucune puissance humaine ne peut en préparer ni en conjurer l'explosion. Elles s'abattent sur les réunions d'hommes et couchent dans la tombe des générations entières. Apparitions intermittentes à long terme, invasions soudaines, étiologie ignorée et sans rapport appréciable avec les causes communes, domination universelle, létalité rebelle à tous les efforts de l'art, spécificité profonde, aspect d'une étrangeté sans analogue parmi les maladies connues : tels sont les caractères des grandes épidémies...
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LCPRécit historique de la peste de Marseille en 1720
Jean-Baptiste Bertrand & Al.
- Editions Le Mono
- 3612226159324
Le récit d'une peste est moins l'histoire de la maladie, que celle des ravages qu'elle a faits, et des désordres qui l'ont suivie. Tel est le récit que nous exposons sur la peste de Marseille, dans lequel nous proposons de décrire les malheurs de cette Ville, la manière dont la peste s'y est introduite, les progrès et les ravages qu'elle y a faits, et les mesures qu'on a prises pour les arrêter ; sans nous engager à parler de la maladie, de ses symptômes, de sa cause, et de la manière de la traiter... Ce livre présente le récit historique de la peste ayant frappé Marseille au 18è siècle.
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