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FeniXX réédition numérique (Kimé)
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L'être de Parménide ou Le refus du temps
Catherine Collobert
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- 9782402765558
Parménide nous invite à cheminer vers l'Être et à nous détourner du Non-Être, c'est-à-dire de l'élément où nous vivons nos vies mortelles. La question, qui est au fondement de sa philosophie, est : « qu'est-ce que être ? ». Ce qui est dans le temps n'est pas vraiment, nous dit Parménide. Soumis au changement, ce qui est en devenir est et n'est pas, c'est-à-dire vit et meurt. Les êtres engendrés et corruptibles ne peuvent prétendre être au sens absolu. Confinés à l'apparaître, c'est-à-dire à une existence évanouissante et sans lendemain, ils sont l'objet d'un discours relevant de l'opinion fugitive (doxa), non de la vérité. Cet ouvrage se propose de montrer comment Parménide a vidé le concept d'être de toute dimension temporelle, comment « être » a cessé de signifier « devenir », c'est-à-dire « être dans le temps ». Sans pro-venir, ni ad-venir, l'Être dure éternellement. Le Temps, signifiant essentiellement l'implacable destruction de tous les prétendus « êtres », le Non-Être et la mort universelle, sera, avec Parménide, désormais et pour longtemps, pensé au regard d'un Être immuable comme son pôle antinomique.
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LCPDu matérialisme de Spinoza
André Tosel
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- 9782402766487
Les divers matérialismes des XVIIIe, XIXe, XXe siècles ont souvent fait de Spinoza leur ancêtre. Mais, stricto sensu, cette revendication n'est pas possible si elle signifie la dérivation, ou la déduction, de la pensée à partir de la matière. Par contre, si le matérialisme consiste à rapporter au corps tout événement de la vie psychique, affective, individuelle comme collective, Spinoza inaugure un matérialisme inédit, où affirmation de la puissance d'agir et affirmation de la puissance de penser sont données en simultanéité. Matérialisme sans suite, même si le mouvement issu de Marx, poursuivi à titres divers, voire opposés, pour les divers marxismes, est celui qui a le moins mal entendu la leçon spinozienne en ce qu'elle unit, dans la même configuration, désir et entendement, force et imagination, éternité et historicité spécifique. Mais Spinoza ne peut pas davantage se couler dans un matérialisme devenu dialectique. La réforme de l'entendement qu'il promet, concerne du même mouvement les illusions téléologiques et les prétentions du rationalisme absolu de l'autoproduction humaine. Le projet d'un matérialisme de la pratique dans la finitude serait-il l'avenir de la philosophie ? L'ouvrage entend explorer les suggestions inépuisables d'un penser qui saisit l'activité de la libération sans la fétichiser comme empire dans un empire, sans la concevoir comme fantasme de maîtrise.
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LCPL'Âge de l'épistémologie : science, ingénierie, éthique
Schmid A-F.
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- 9782402735575
L'Âge de l'épistémologie. Science, ingénierie, éthique est une analyse de l'épistémologie comme formation de savoir entre science et philosophie ; de ses hypothèses anciennes et nouvelles. Ce livre propose une interprétation positive de la diversité des thèses épistémologiques. La science classique et l'éthique contemporaine apparaissent alors comme des concepts qui se co-appartiennent. Cette configuration permet de lever le silence sur les sciences de l'ingénieur, et de les distinguer du concept philosophique de technologie. On ne cherche plus ici classiquement des critères de scientificité, mais des postures originales et singulières pour la science, la philosophie, l'éthique. Elles permettent un nouvel usage de l'épistémologie comme matériau pour comprendre les relations entre ces disciplines. Cet ouvrage tranche avec les relativismes contemporains par lesquels on aborde actuellement les sciences.
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LCPImmanence et finitude chez Spinoza : études sur l'idée de constitution dans l'«Éthique»
Augustin Giovannoni
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- 9782402736497
Spinoza use du terme de constitution pour délimiter l'existence par soi antérieure à toute expression intelligible particulière, l'ordre de toutes les intelligibilités possibles. Il indique le sens de ce que l'oeuvre maîtresse de Spinoza ne cesse de déployer à la manière d'un programme : la substance est causa sui, cause de soi. Ce qui rend radicale la contribution spinoziste au concept de constitution, c'est que la question des rapports entre immanence et finitude, loin d'être une partie marginale de l'Éthique, en occupe systématiquement le centre. Cette implication mutuelle donne sens à sa position et contribue à la définir : elle thématise simultanément le plan de la constitution immanente qui désigne l'auto constitution de l'infini dans la théorie de la substance ; la dimension de la constitution affective ou l'étude des effets émergents produits par le fonctionnement de processus sans sujet que met en évidence la théorie du conatus ; le registre de la constitution de l'action éthique qui engage l'implication réciproque de l'immanence et de la libération dans la théorie de l'éternité. Ces modèles sont considérés en eux-mêmes, tels qu'ils peuvent alimenter une ontologie, une philosophie de l'esprit et une éthique, le ressort interne de chacun d'eux se présentant comme une variation à l'intérieur d'un seul et même domaine, celui de la constitution. Cette problématique permet d'esquisser comment le spinozisme envisage un concept renouvelé de la raison et des modes de subjectivation qu'implique une éthique de la joie.
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LCPÉtudes sur Marx et Engels : vers un communisme de la finitude
André Tosel
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- 9782402721813
Les marxismes du XXe siècle ont bien achevé leur parabole qui a accompagné la fin du communisme de ce même siècle. Si le lien du marxisme en général à la pratique est désormais brisé, la pensée de Marx n'est pas morte ; elle est finie au sens de circonscrite ; mais sa capacité explicative demeure inépuisable pour autant que demeure son objet, le mode de production capitaliste. Elle sera d'autant plus féconde en mille marxismes inédits qu'elle sera objet d'une réappropriation critique. À cette fin, devient philosophiquement stratégique l'individualisation des présupposés théoriques qui font difficulté. Parmi eux importe le paradigme de la production compris dans la perspective « grand-bourgeoise » de l'illimitation de l'autoproduction, et de son fantasme de maîtrise absolue. Mais Marx s'oppose à Marx, et il est possible de préciser des éléments d'un communisme de la finitude qui anime la critique de l'économie politique et de la valorisation capitaliste. La détermination et le développement de ces éléments - autour des thématiques du travail, de la politique, de la justice et de la scientificité - constituent la tâche de ces études. La fin du communisme du XXe siècle peut ouvrir sur l'avenir d'un communisme de la finitude à l'orée du XXIe siècle. Cette perspective peut alors donner des armes théoriques pour analyser et combattre le nihilisme de la production capitaliste qui menace le monde d'une barbarie inédite et dont les prémisses sont déjà là visibles pour tous ceux qui veulent voir. Né avant Marx et le communisme manqué du XXe siècle, le communisme ne s'épuise pas dans ses formes connues, et il existe comme tendance toujours actuellement déterminée. L'effort pour repenser l'oeuvre de Marx (et aussi celle de Engels, y compris en ses aspects les plus apparemment discutables) par-delà la volonté nihiliste de puissance, par-delà le couple spéculaire de la maîtrise et de la servitude, entend contribuer à cette détermination du communisme à venir, à la mise à nu de la figure encore énigmatique des possibilités réelles de notre « être en-commun ».
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LCPLa Non-philosophie de François Laruelle
Hugues Choplin
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- 9782402690003
Entre passeport et guide, ce livre nous invite dans un univers étrange, imbibé de philosophie mais délivré des chaînes philosophiques. Créée par François Laruelle pour redonner sa chance à l'invention dans la pensée sans normalisation ni bavardage, la « non-philosophie » s'y déploie telle une discipline libre et rigoureuse qui, sans annuler la philosophie, la prend pour objet et matériau selon une posture inédite - unilatérale - de pensée. En voici pour la première fois les principes et les objectifs présentés de manière rigoureuse et claire par l'un de ses meilleurs connaisseurs. Complémentaire de l'oeuvre de Laruelle, cet ouvrage introduit à la non-philosophie en établissant un schéma, une épure dont il tire tous les effets : Un...> < - philosophie. Contre la « pensée unique » qu'est la philosophie, Hugues Choplin fournit ainsi au lecteur les moyens d'enregistrer et d'assumer la coexistence possible de deux pensées. Commencée comme une théorie de la philosophie, la non-philosophie est devenue, au fil de sa constitution, une théorie du Monde, avec ses divers aspects (non-psychanalyse, non-éthique, non-marxisme, etc.). De ce point de vue, la plate-forme essentielle et minimale proposée ici est destinée à faciliter l'usage d'un instrument plutôt que l'entrée dans un nouveau système, et à développer un réseau de chercheurs déjà à l'oeuvre.
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LCPLa Philosophie dans la boîte noire : Cinq pièces faciles sur Wittgenstein
Christiane Chauviré
- FeniXX réédition numérique (Kimé)
- 9782402691574
Que faut-il penser de ces nouveaux savoirs issus des sciences cognitives qui pénètrent à l'intérieur de la « boîte noire » de l'esprit ? En quoi sont-ils utiles, voire nécessaires à la philosophie ? On peut chercher à répondre à ces questions dans le sillage de Wittgenstein, et voir comment philosopher autrement sur l'esprit.
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