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Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
-
Multilatéralismes : survivre ou renaître ?
Bernard Miyet, Frédéric Ramel, Michel Kazatchkine, Serge Sur, Benjamin Pajot, Joseph Maïla, Nabil El Khoury, Jean Mafart
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226538150
Le multilatéralisme ordonné né de la deuxième guerre mondiale et de la guerre froide, et relancé par des années 90 qui projetaient le rêve d'un monde dessinant une « gouvernance mondiale » apaisée a fait long feu. L'usure des grands cadres universels (ONU, OMC, arms control et désarmement, justice pénale internationale...) ne cède pas place au vide mais au trop plein : à une multiplicité d'accords et de montages témoignant d'une recomposition accélérée des rapports internationaux. L'anarchie institutionnelle, la concurrence ouverte des intérêts exprimée par des volontés de puissance désinhibées, pourront-elles demain s'ordonner autour d'intérêts fondamentaux communs ? Le Liban symbolise aujourd'hui toute l'ambiguïté héritée de presque deux ans de guerre autour de Gaza. Une fois encore il y est question de recomposition politique, institutionnelle, de reconstitution d'une armée libanaise en charge de la garde des frontières. Mais on sait bien qu'au-delà de sa complexité interne, l'avenir du Liban dépend du destin général de la région : Israël se rangera-t-il à une solution politique à Gaza, déclassant l'agressivité du Hezbollah, la Syrie et la Jordanie garderont-elles une stabilité minimale, les relations avec l'Iran connaîtront-elles, avec un accord sur le nucléaire, une relative normalisation ? Qu'on se focalise sur les enjeux complexes du Proche-Orient, ou choisisse d'observer globalement le système international, la période a toutes les apparences d'un temps de basculement, sans nulle certitude sur le paysage à venir.
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LCPPolitique étrangère n.1/2025 : Outre-mer : la France contestée
Frédéric Charillon, Fred Constant, Richard Werly, Laurent Giacobbi, Christophe Rocheland, Jean-Marc Regnault, Frédéric A
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226521169
Nouvelle-Calédonie, Mayotte : les Outre-mer français ont été durement secoués en 2024. Au-delà des explications de conjoncture, c'est la place de ces Outre-mer dans les politiques et les stratégies françaises qui se trouve à nouveau mise en cause. Les Outre-mer sont-ils les reliefs d'un colonialisme hors d'âge ? Ou, au contraire, des appuis pour une présence française étendue que l'ouverture du monde rend indispensable, et des barrières élevées ici ou là face aux appétits de nouvelles puissances ? En tout état de cause, quelles politiques l'Hexagone doit-il y mener, au profit d'un meilleur développement et d'une insertion plus efficace dans leur environnement ? Et le statut juridique de ces Outre-mer est-il intouchable ? Trois ans après l'invasion russe en Ukraine, le temps de la négociation, de la diplomatie, est-il arrivé ? L'ouverture de négociations de fin du conflit supposerait que chacun des protagonistes directs pense y trouver son intérêt ; que l'on sache sur quoi l'on entend négocier - une simple suspension des opérations ou les conditions d'une paix plus durable ; et que l'on puisse s'entendre sur les garanties de sécurité au profit de l'Ukraine dans les deux hypothèses : cessez-le-feu provisoire ou organisation de la paix. Des garanties de sécurité très complexes à définir, comme on le sait depuis beau temps. Dans toutes les hypothèses, l'Union européenne, aujourd'hui largement absente des débats, aurait tout intérêt à y peser, ce qu'elle ne peut faire sans stratégie et moyens communs.
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LCPPolitique étrangère n.4/2024 : Nouvelles géopolitiques de l'énergie
Kate Dourian, Didier Holleaux, Alexandre Damiens, Cédric Tellenne, Teva Meyer, Marc Perrin de Brichambaut, Joël Hubrecht
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226475219
Après le drame de Valence et alors que s'ouvre la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique. Les États pétroliers du Golfe ont-ils à la fois la volonté et les moyens de transformer leurs économies gazière et pétrolière ? Les États membres de l'Union européenne ont-ils progressé depuis leur réponse en ordre dispersé aux diktats gaziers de Moscou ? Les stratégies européenne et américaine pourront-elles, un jour, converger ? Quelle place, demain et à plus long terme, pour le nucléaire et les énergies renouvelables ? Les difficultés du multilatéralisme à s'affirmer, fût-ce sur des sujets transversaux et d'intérêt premier, freinent, dans un tout autre domaine, l'action de la Cour pénale internationale. Celle-ci a pourtant nettement progressé depuis sa création par le Statut de Rome, jusqu'à poursuivre des responsables du plus haut niveau dans le contexte de la guerre d'Ukraine et de la guerre de Gaza. C'est là sans nul doute un tournant dans la courte histoire de l'incrimination pénale internationale. L'avenir dira si les États appuieront les progrès de la Cour, ou si celle-ci devra se contenter d'une situation de vigie symbolique de la morale et du droit international. Négociations internationales sur le dérèglement climatique, poursuites internationales pour les crimes les plus graves : deux domaines où peine à s'affirmer, sous les dispositifs juridiques, un multilatéralisme à reconstruire.
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LCPPolitique étrangère n.3/2024 : L'Intelligence artificielle ou la course à la puissance
Benjamin Pajot, Sébastien Fagart, Amélie Férey, Laure de Rochegonde, Tom David, Nicolas Miailhe, Nicolas Arpagian, Maud
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226453040
L'Intelligence artificielle (IA) s'impose, se diffuse, à une rapidité qu'on peine à représenter, infusant d'ores et déjà dans de multiples domaines.
En matière économique, ouvrant des marchés inconnus ; en matière militaire, révolutionnant la connaissance des champs d'affrontement, les procédures de ciblage et de frappes ; en matière diplomatique, multipliant les représentations, discours et capacités de manipulation ; plus largement, enfin, en confrontant les sociétés tout entières à des flux d'informations relativisant le rapport de chaque citoyen à une réalité vérifiable...
Dans quelle mesure cette IA bouleverse-t-elle les modes de fonctionnement de nos sociétés ? Son développement est-il maîtrisable, scientifiquement et politiquement, par la coopération internationale ? Et entre quels acteurs ? L'enjeu est ici, simplement, le contrôle de l'homme sur la marche de ses propres sociétés.
Aux États-Unis, le traditionnel balancement entre repli diplomatique et projection de force revêt, avec la guerre d'Ukraine et le désordre moyen-oriental, un nouveau visage. Quelles conséquences aura la campagne présidentielle sur l'engagement américain en Europe et au Proche-Orient ? Obsession chinoise, délaissement de l'Europe, ambivalence vis-à-vis d'Israël : quelles seront les marges de manoeuvre du prochain président ?
Aux crises ouvertes proches de l'Europe, et qui devraient rendre plus pressantes ses interrogations stratégiques, les événements joignent des questions de plus long terme, tout aussi capitales : sur l'avenir de l'espace caucasien ou celui de la mer Noire par exemple...20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.2/2024 : Populismes et relations internationales
Thierry de Montbrial, Jean-Yves Camus, André Cartapanis, Sandra Destradi, Lauric Henneton, Florian Vidal, Élie Barnavi,
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226434841
Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis... Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s'ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?
La tragédie de Gaza interdit-elle tout espoir d'avenir ? La solution « des deux États », la seule rationnelle, peut-elle encore être mise en oeuvre ? Il faudrait pour cela redessiner une géographie mise à mal par la colonisation, retrouver une voix palestinienne crédible pour une longue négociation, chercher l'acceptation de la société israélienne et qu'une communauté des puissances se manifeste réellement pour faire pression en faveur de la seule solution imaginable.
En marge des drames d'Ukraine et de Gaza, l'Afrique confirme son statut de champ ouvert à la rivalité de puissances de tous ordres : retrait de la France, hésitations américaines, avancées russes, présences de la Turquie, de l'Iran, des États du Golfe, de la Hongrie et même de l'Ukraine... Les stratégies opportunistes se multiplient : peut-on pourtant discerner là une rationalité géopolitique globale ?
Dans un entretien qui ouvre ce numéro de Politique étrangère, Thierry de Montbrial analyse une scène internationale où se trouvent mis en cause les grands instruments pensés ces dernières décennies au profit d'une gouvernance mondiale. Il s'interroge en particulier sur les effets de la guerre d'Ukraine et le destin incertain de l'Union européenne.20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.1/2024 : Le monde au prisme de l'Ukraine
Yohann Michel, Olivier Schmitt, Élie Tenebaum, Claude-France Arnould, Lukasz Kulesa, Dmitri Trenin, Pierre Andrieu, Samy
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226415291
Trois dimensions d'une actualité conflictuelle brûlante pour ce numéro de Politique étrangère.
Deux ans après l'agression russe, la guerre d'Ukraine semble peut-être, sur le terrain, dans une impasse provisoire, mais elle a déjà profondément modifié son environnement international : l'Union européenne s'interroge sur ses limites et son destin futur ; les pays du Centre Europe entendent y peser décisivement ; les institutions de défense peinent à s'adapter à ce qui pourrait être une nouvelle menace russe ; Moscou redessine sa politique étrangère en s'appuyant sur le Sud contre l'« Occident global » ; et ce Sud même, divisé et contradictoire, est le théâtre des luttes d'influence entre nouvelles puissances.
La guerre de Gaza est elle-même témoin de cette vaste redistribution de la puissance. Les sociétés israélienne et palestinienne, profondément traumatisées par le 7 octobre et ses suites, semblent renvoyer l'accord politique sur l'avenir à un terme inconnu. Comment comprendre l'attente des deux peuples pour une même terre, comment se projeter dans un futur inévitablement commun ?
En Afrique, Paris semble sur la défensive, une défensive qui ne doit lui faire oublier ni la diversité du continent - le Sahel n'est pas toute l'Afrique... - ni l'absolue nécessité de redessiner ses stratégies en direction d'un espace qui a destin commun avec nous, Français et Européens. La conversion, intellectuelle et des politiques, est ici urgente. Image d'une politique étrangère qui doit s'adapter à un monde qui avance.20 prêts
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LCPPolitique étrangère, n°4/2023, Le Sud contre l'Occident ?, décembre 2023
Jorge Heine, Norbert Gaillard, Julien Vercueil, David Teurtrie, John Seaman, Vincent Bos, Marie Forget, Vladislav Inozem
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226394244
2023 a vu se multiplier les forums amplifiant, de plus en plus, la voix d'un « Sud global ». Pour contradictoires et divisés qu'ils soient, ces forums (Brics+, OCS, G20, groupe des 77, sommet des Nouvelles routes de la soie...) expriment de nouveaux rapports de force, et surtout de nouvelles diplomaties, refusant l'alignement sur les puissances hier dominantes et privilégiant les intérêts d'États. Un nouveau monde se dessine, aux contours mouvants, encore incertains.
Au-delà des logiques de recomposition diplomatique, les chaînes d'approvisionnement constituent un autre facteur décisif pour appréhender le monde de demain, surtout quand elles concernent les matériaux critiques pour les technologies de la transition industrielle et énergétique. Les accords et solidarités qui s'ébauchent ici seront déterminants. Le choix des logiques à privilégier, logiques économiques ou logiques politiques, est aujourd'hui un enjeu stratégique essentiel.
C'est que l'économie reste, in fine, la condition de la puissance. À cet égard, l'Occident a sans doute mal anticipé la résilience d'une économie russe plus vivace qu'imaginé, même si la mobilisation et l'isolement induits par la guerre annoncent, à terme, des jours difficiles pour Moscou. Quant à l'Égypte, acteur pourtant central du nouveau drame proche-oriental, l'état dramatique de son économie cache mal une dégradation politique et sociale plus générale, et préoccupante.20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.3/2023 : Union européenne, l'illusion géopolitique ?
Enrico Letta, Elie Cohen, Nathalie Tocci, Delphine Deschaux-Dutard, Paul Wohrer, Itamar Rabinovich, Camille Mansour, Ber
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226372990
L'Union européenne tient bon face à la guerre d'Ukraine - peut-être mieux que prévu... Mais quels effets cette dernière aura-t-elle à long terme sur les institutions, les politiques européennes ? Il faudra modifier les institutions pour faire face aux élargissements qui s'annoncent. L'Union a certes progressé dans la direction de politiques industrielles et technologiques communes. Mais cette dynamique emporte-t-elle une conception d'autonomie stratégique incluant le diplomatique et le stratégique ? L'Union européenne, sans conteste au coeur des recompositions à venir du continent, n'a que peu d'assurance sur les formes de son propre avenir.
Au-delà de l'actualité ukrainienne, la question des migrations reflète les différences, les divergences des positions européennes. Fermer les frontières, renvoyer les irréguliers, exporter la gestion des entrées sur le territoire européen : ces solutions font-elles consensus, et surtout aident-elles à régler le problème ?
Trente ans après Oslo, comment expliquer l'impasse dans laquelle s'est retrouvé le processus de paix ? Les lectures israélienne et palestinienne de ces décennies restent totalement opposées : on invoque d'un côté l'incapacité des Palestiniens à récuser le terrorisme et à se gouverner eux-mêmes ; de l'autre le refus d'Israël de dépasser les concessions d'Oslo au profit d'une négociation sur le « statut final ». À partir de ces lectures irréconciliables, les glissements actuels, vers l'extrémisme israélien ou vers une nouvelle révolte palestinienne, ne laissent que peu d'espoir d'avancée.20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.2/2023 : Turquie, les ambitions bridées
Dorothée Schmid, Sinan Ülgen, Ahmet Insel, Jens Bastian, François Chimits, Thomas Carré, Jean-Luc Racine, Pierre Andrieu
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226353579
La Turquie, à travers les élections de ce printemps, s'est encore montrée emblématique du temps. Un temps où nombre de régimes politiques oscillent entre formes démocratiques et concentration autoritaire du pouvoir. Où l'inflation et la récession succèdent à d'impressionnantes périodes de croissance. Où le dérèglement international ouvre les voies de diplomaties tous azimuts, balançant entre fidélités politiques variées. Face à la guerre d'Ukraine, Ankara joue toutes ses cartes en élargissant ses espaces de présence et d'intervention. Elle est plus nécessaire que jamais à tous ses partenaires, quel que soit son destin intérieur.
La Chine était promise par les discours occidentaux à une position de domination pour le très court terme mais les choses semblent tourner quelque peu différemment. Les facteurs qui ont permis la croissance inédite de ces dernières décennies semblent s'épuiser. Et le résultat des stratégies économiques de Pékin est pour l'heure incertain, dans un contexte marqué au premier chef par les politiques américaines. La Chine pèsera demain, et lourd, mais les voies de son rebond sont encore peu claires.
Les événements d'Ukraine et le défi majeur sino-américain ne peuvent dissimuler pour les Européens d'autres enjeux de sécurité : sur quelle vision commune de notre histoire et de notre avenir se construira l'Europe de demain ? Avons-nous déjà basculé dans des sociétés du narcotrafic ? Pouvons-nous nous détourner des déstabilisations africaines, du Sahel jusqu'à la Corne ?20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.1/2023 : mars 2023
Laurence Nardon, Maya Kandel, Joshua Shifrinson, Harsh V. Pant, Anant Singh Mann, Olexiy Haran, Petro Burkovskyi, Tatian
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226335810
Outre-Atlantique, les dernières élections de mi-mandat ont marqué un échec de Trump, mais le trumpisme reste bien vivace. Il déterminera largement la posture du Parti républicain pour les prochaines présidentielles et il est part intégrante du débat de politique étrangère ouvert par la fin de l'unipolarité américaine. Les États-Unis doivent-ils imposer sans apprêt leur puissance ? Doivent-ils se voir comme leader mondial de l'ordre démocratique ? Ou ne s'occuper du monde que quand son désordre les menace ? Ce débat de Grande Stratégie n'est pas tranché.
Un an après l'agression russe, la guerre exprime et remodèle les sociétés. Du côté ukrainien : le choix d'une affirmation nationale de plus en plus unitaire, d'un fonctionnement démocratique, d'une ouverture vers un Ouest que symbolisent l'Union européenne et l'OTAN semble de plus en plus large. Du côté russe, la régression est tout aussi claire : répression politique, autoritarisme, retour à une défense paranoïaque appuyée sur des valeurs religieuses et rétrogrades, etc. Les nations se battent et les sociétés s'éloignent l'une de l'autre...
La guerre d'Ukraine dévoile progressivement ses multiples conséquences : sur l'Allemagne, symbole des repositionnements stratégiques nécessaires ; sur l'impossible paix entre Arménie et Azerbaïdjan ; plus largement encore sur les problèmes de sécurité alimentaire. Les difficultés d'exportation via la mer Noire nous rappellent que la faim progresse dans le monde, et spécialement en Afrique, depuis 2019. Un phénomène dramatique et nouveau, après six décennies de recul.20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.4/2022 : balkans : le nouveau grand jeu ?
Pierre Mirel, Ana Krstinovska, Florian Bieber, Aline Cateux, Florent Marciacq, Donika Emini, Norbert Gaillard, Jean-Marc
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226319667
De quels espaces politiques est fait le Vieux Continent ? La question est au coeur du conflit ukrainien. Les Balkans occidentaux symbolisent la difficulté à penser les relations entre ces espaces politiques mouvants.
L'ensemble des États des Balkans ont-ils vocation à adhérer à l'Union européenne (UE) ? À quel rythme et sous quelles conditions ? Les négociations d'adhésion peuvent-elles ignorer l'instabilité interne de certains de ces États ? Et les difficultés de leur coexistence régionale ?
De plus, alors que les rapports de puissance se redessinent en Europe, les Balkans sont toujours un espace de jeu à multiples acteurs : pour l'UE, pour une Russie en manoeuvre indirecte, pour une Chine cherchant à multiplier ses portes d'entrée sur le Vieux Continent.
Politique étrangère s'attache à décrire les multiples problématiques stratégiques ouvertes dans les Balkans, pour des pays souvent incertains de leur avenir, mais aussi pour une UE qui doit redéfinir la philosophie, le rythme, les procédures, d'élargissements jusqu'ici politiquement fort mal pensés.
Ces interrogations paraissent d'autant plus pressantes que le double choc de la crise du Covid-19 et de la guerre d'Ukraine met directement en cause la stabilité économique de l'Union et de la zone euro. L'accumulation des dettes publiques, l'effet-retour des sanctions contre la Russie, les exigences de la transition énergétique : au-delà des fractures directes de la guerre, c'est l'avenir direct de l'UE qui est en cause, et donc sa place dans la recomposition générale du continent.20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.3/2022
Pierre Grosser, Sébastien Abis, Diane Mordacq, Alexis Collomb, Jean-Louis Lozier, Sophie Perrot, Thierry Chopin, Christi
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226301297
Au-delà de ses enjeux tactiques, multiples sont déjà les conséquences du conflit ukrainien, plus nombreux encore seront ses suites sur le système mondial. Politique étrangère parcourt ces perspectives dans un dossier exceptionnel.
Quels rapports entre grandes puissances - États-Unis, Chine, Russie, Europe - émergeront de la guerre ? La Chine peut-elle craindre l'issue du conflit ou bénéficiera-t-elle des nouveaux équilibres du monde ? La mondialisation, l'ouverture des échanges pourront-ils survivre ? SWIFT se ferme mais le risque d'insécurité alimentaire semble imposer le maintien d'un monde relativement ouvert. Le poids silencieux du nucléaire, l'usage tous azimuts des technologies de l'information - en particulier à travers l'information civile - annoncent-ils un bouleversement des règles des futurs affrontements ? Et l'Europe dans tout ça ? Réussira-t-elle à se réveiller, dans un monde qui oppose sa force brute à son pacifisme commercial ?
La guerre en Ukraine bouleverse nombre de réflexes issus des trente dernières années, alors même - paradoxe - qu'elle est considérée comme provinciale dans une bonne partie du monde. Un monde agité d'autres enjeux : l'élection présidentielle du Brésil, le Congrès à venir du Parti communiste chinois, l'effondrement annoncé du Liban, la lutte des Africains pour recouvrer une mémoire culturelle niée par la colonisation : tous enjeux aussi présents dans ce numéro de Politique étrangère.20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.2/2022 : Ukraine : entre deux paix ? / Algérie, de l'indépendance au Hirak
Hervé Amiot, Michel Goya, Dmitri Trenin, Roman Kuzniar, Marc-Antoine Eyl-Mazzega, Akram Belkaïd, Kader A. Abderrahim, Ri
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226281810
Nous sommes rentrés dans le monde de la guerre. Politique étrangère propose dans un premier dossier un faisceau d'analyses permettant de mieux comprendre les dynamiques militaires et politiques à l'oeuvre dans une Europe qui se rêvait hier en paix perpétuelle. L'affrontement direct entre Kiev et Moscou oppose deux systèmes militaires et de défense aux logiques, aux forces, aux faiblesses dissymétriques, que nous découvrons aussi au fil du conflit. Et au-delà du conflit lui-même, peut-on déjà imaginer sur quel continent vivront demain les Européens ? Autrement dit, comment se figera, s'organiseront une confrontation, une fracture, qui risquent de s'approfondir, de durer ? Et avec quelles conséquences économiques, en particulier dans le domaine clé, pour tous les acteurs du drame, des approvisionnements énergétiques ?
Soixante ans après son indépendance, et sous les discours de rite, l'Algérie ne vit pas le plus brillant de ses anniversaires. La faute à une stabilisation interne en trompe-l'oeil : le Hirak a échoué à contraindre un système politique figé. Et à un environnement international inquiétant : dégradation des relations avec le Maroc, brouillard tunisien, chaos libyen, déstabilisation du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest... Par sa géographie et ses moyens, l'Algérie est d'évidence un acteur régional majeur. Le dossier que présente Politique étrangère explore l'énigme algérienne : le système politique peut-il perdurer sans heurt majeur ; comment Alger voit-elle son rôle dans sa périphérie ; et comment l'articuler avec celui d'autres acteurs, souvent extérieurs à la région ?20 prêts
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LCPPolitique étrangère n.1/2022 : climat : quelle marche suivre ?
Christian de Perthuis, Pierre-Frank Chevet, Guy Maisonnier, François Kalaydjian, Jean-Michel Severino, Kevin Tu, Jean-Fr
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226262413
Le dossier « Climat : quelle marche suivre ? » fait le point, trente ans après Rio, sur des engagements climatiques sans doute moins brillants, moins assurés, que les proclamations politiques et les emballements médiatiques. Nombre de problèmes de fond demeurent. Les promesses de l'Accord de Paris sont loin d'être honorées. Les voies de la neutralité carbone sont complexes, exigeant des mobilisations coordonnées de tous les acteurs privés et publics. Les financements promis aux pays pauvres ne sont pas au rendez-vous - en particulier pour l'Afrique, pourtant déterminante pour tout le paysage énergétique et de développement mondial. Et les grandes négociations climatiques ne peuvent avancer en ignorant les rapports de puissance globaux, comme le montre le duo américano-chinois. L'urgence climatique existe, mais elle ne peut être traitée qu'intégrée aux dynamiques géopolitiques mondiales. Après l'Afghanistan - c'est le thème de la rubrique « Contrechamps » -, faut-il redéfinir l'assise politique, la vocation, l'efficacité de l'Alliance atlantique ? Les mouvements russes actuels la renvoient-ils à sa vocation première : la défense des Européens en Europe ? Et alors, que faire du désir à peine caché des Américains de l'intégrer à une mobilisation générale anti-chinoise ? L'affaire pourrait être plus simple si les Européens se décidaient à se saisir un peu plus des risques ou menaces qui les entourent : mais, fort créatifs en matière d'institutions de sécurité mal ou jamais utilisées, ils affichent surtout leurs divisions. Afghanistan, Chine, Russie, Sahel... : les arguments de l'actualité seront-ils décisifs ?
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LCPPolitique etrangere n 4/2021 : politique etrangere : la france a un tournant ? - decembre 2021
Thierry de Montbrial, Martin Briens, Thomas Gomart, Louis Gautier, Jim Cloos, Federico Fabbrini, Maxime Lefebvre, Vivien
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226240176
Un numéro exceptionnel de Politique étrangère Face à un monde dont les fondamentaux se redéfinissent, la politique étrangère de la France est elle-même en question. Dans quelles géographies faut-il affirmer sa présence ? À quels défis majeurs faut-il répondre pour survivre dans le monde de demain ? Quel rapport à ce monde redessiner quand se ferment, sur le naufrage afghan, trente années d'interventions extérieures occidentales ? L'option européenne est une priorité pour tout raisonnement de politique étrangère français. Mais pour quelle Europe ? La crise du Covid-19 nous lègue-t-elle une Union « fédéralisée », ou confirme-t-elle la résilience des égoïsmes nationaux ? L'Union européenne est-elle décidée à se donner les moyens - en particulier budgétaires - de réussir sa transition numérique et environnementale ? Et décidera-t-elle de s'affirmer enfin au service de sa propre sécurité ? Au Sahel, la France et ses partenaires européens ont-ils pris la mesure des problèmes locaux et régionaux qui leur font face ? Peut-on affirmer le besoin d'un retour de l'autorité étatique sans étudier en profondeur le legs de l'histoire coloniale, la diversité des sociétés, la spécificité des cultures politiques des populations ? Deux interrogations de l'actualité confirment, enfin, l'ampleur des défis opposés à une politique étrangère. Le régime des talibans pourra-t-il gérer un Afghanistan miné par la crise économique, alimentaire, la menace rampante du terrorisme et l'ostracisme de la communauté internationale ? Et la Pologne ? Que penser de la pérennité des options d'un régime en butte aux critiques de Bruxelles et désormais chargé de défendre les frontières de l'Union ?
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LCPPolitique etrangere - n 3/2021 - europe/etats-unis : 50 nuances de dependance
Pierre Melandri, Hans Dietmar, Sophie Marineau, Julien Nocetti, Carole Mathieu, Guillaume Cravero, Patricia Crifo, Hans
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- 3612226214283
Les États-Unis de Joe Biden en reviennent-ils à une diplomatie classique, multilatérale ? Leur posture plus ouverte ne gomme ni leurs problèmes internes ni les divergences d'intérêts qui les séparent des Européens : quelle diplomatie ouverte s'accordera avec la défense prioritaire des intérêts américains ? Washington organisera-t-il cette large coalition anti-chinoise dont se défient les Européens ? Les sanctions resteront-elles, avec leurs effets induits, au coeur des manoeuvres américaines ? Les Européens pourront-ils, contre les mastodontes américains, affirmer leur souveraineté dans le domaine-clé des nouvelles technologies ?
Au seuil de la COP 26, la question n'est pas seulement celle du respect des engagements de limitation des émissions à effet de serre, mais plus celle d'une conversion structurelle des économies. Celle-ci devrait s'opérer de manière concertée, si l'on veut éviter une course au contrôle des industries vertes, génératrice de nouvelles inégalités. Jusqu'où pourra aller la coopération internationale dans ces domaines, et sur quel type de financement des entreprises pourrait-elle s'appuyer ?
De quelle Allemagne héritera le successeur d'Angela Merkel ? Sous la bannière du multilatéralisme, Berlin affirme plus clairement ses intérêts nationaux, tout en demeurant bridé par une posture de retenue héritée de l'histoire et fermement défendue par l'opinion publique. Quelle Europe construire avec cette Allemagne-là ?20 prêts
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LCPPolitique étrangère, n° 2/2021 : L'Asie de l'Est face à la Chine / Que faire de la dette ? été 2021
Céline Pajon, Antoine Bondaz, Marc Julienne, John Seaman, Sophie Boisseau du Rocher, Nadège Rolland, François Geerolf, P
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- 3612226194981
La Chine est sans conteste désormais un poids dominant de la scène internationale, maniant une remarquable palette stratégique. Etudier ses postures dans son environnement d'Asie du Sud-Est, vis-à-vis du Japon, de la Corée, de Taïwan, des pays de l'ASEAN, jusqu'à l'Australie, c'est saisir à la fois la force d'actions très diversifiées, et leur limite.
Brutalité militaire en mer de Chine, séduction vaccinale, emprise économique, investissements maniés comme instruments d'influence, tentatives de contrôle des systèmes politiques, propositions d'organisations régionales marginalisant les acteurs extérieurs - occidentaux...- : tous les moyens sont bons pour affirmer la centralité de la puissance chinoise face à des Etats écartelés entre leurs intérêts de voisins et leur volonté d'indépendance. Le rapport des forces en Asie-du Sud-Est pourrait bien être symbolique du monde qui s'annonce.
Le Covid-19 n'a pas bouleversé les logiques géopolitiques à l'oeuvre dans le monde : la géographie de la diffusion des vaccins le montre clairement, qui correspond très largement à l'affirmation des puissances dans leurs zones d'influence respectives : il y a une géopolitique de l'immunité. Par contre, les consensus sur lesquels s'appuyait jusqu'à aujourd'hui la mondialisation ont été questionnés, en particulier concernant la soutenabilité des dettes publiques. Comment se refermeront les vannes largement ouvertes durant la crise des crédits publics, et les dettes ainsi créées seront-elles, et comment, remboursées ?20 prêts
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LCPPolitique etrangere n 1/2021 : pauvretes : le rebond / l'onu en quete de sens - printemps 2021, vol
Julien Damon, Jean-Claude Vérez, Rémy Rioux, Jean-David Naudet, Sophie Hanck, Marc Julienne, Charles Sellen, Alejandro F
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226173320
Effet majeur de la pandémie de COVID-19 : la pauvreté va violemment progresser dans le monde, alors qu'elle était censée disparaître sous sa forme la plus radicale en 2030.
Dans les pays les plus pauvres, parmi les « émergents », jusque dans les pays les plus riches, la pauvreté et les inégalités s'aggravent. Sans qu'une reprise de la croissance, ou les aides internationales, puissent, seules, y parer. Les stratégies doivent ici être à la fois économiques et politiques : rebond économique, aides, politiques de redistribution, renforcement des États, seuls susceptibles de prendre en main le destin de leurs populations.
Dans un monde violemment secoué par les défis de santé, et la compétition de puissance qui s'y exprime, quel rôle peut jouer l'Organisation des Nations unies (ONU), 75 ans après sa création dans un monde radicalement différent ? Au-delà d'une réforme qui apparaît pour l'heure inatteignable, l'organisation mondiale incarne toujours une universalité qui ne peut être évitée face aux problèmes de l'heure : mutations climatiques, nouveaux problèmes de santé... Elle demeure le seul lieu d'affirmation de valeurs de référence - même si ces valeurs ne sont guère respectées. Et elle s'affronte, à travers ses organisations spécialisées (le « système » de l'ONU) à des problèmes très concrets : développement, alimentation, réglementations internationales...
Affirmation et contestation du droit ; difficultés du maintien de la paix ; proclamation de droits de l'homme trop souvent violés ; actions multiples de sauvegarde : l'ONU est le miroir du monde, de ses faiblesses et de ses espoirs.20 prêts
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LCPPolitique étrangère, n° 4/2020, hiver 2020-2021, vol. 85 Brexit, le malheur de rompre
Florence Faucher, Colin Hay, Stephen Wall, Robert Singh, Adrien Abécassis, Jolyon Howorth, Robert Tombs, Kirsty Hugues,
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226147789
Au seuil du Brexit, à quoi ressemblera le Brexit ? Les négociateurs britanniques et européens pourraient préférer un mauvais accord à un no deal, mais éviterait-il une sérieuse dégradation des échanges avec l'Union européenne, que ne viendrait compenser aucun nouvel accord commercial ?
Le rêve d'un Royaume-Uni voguant sur les mers diplomatiques du monde (Global Britain) en fidèle et nécessaire lieutenant de l'Amérique risque de vite s'user, avec la rétraction des moyens britanniques et le désintérêt de Washington pour un partenaire de plus en plus junior.
Le Brexit risque bien de sceller l'isolement d'un pays menacé dans sa cohésion même : par une crise de confiance dans ses propres institutions, et les dynamiques centrifuges à l'oeuvre, en Écosse ou en Irlande.
Un nouveau royaume émerge du Brexit : bien différent de celui qu'imaginaient les brexiters, et avec beaucoup d'incertitudes sur les coopérations futures avec les Européens du continent.
***
La puissance turque entreprend-elle de réorganiser la Méditerranée, ou n'y fait-elle tant de bruit qu'à raison du silence d'autres acteurs, en particulier européens ? L'activisme d'Ankara pourrait surtout traduire la fébrilité d'un régime contesté, dans un espace que nul n'a pu structurer depuis trente ans.
Les réactions - très différenciées - des pays d'Afrique et d'Amérique latine aux assauts du COVID-19, l'avenir des agricultures africaines, les enjeux de la prochaine conférence d'examen du Traité de non-prolifération, ou la politique russe de l'Inde, figurent aussi dans le tour du monde du numéro d'hiver 2020-2021 de Politique étrangère.20 prêts
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LCPPolitique étrangère N°3/2020 Le COVID-19 a-t-il tué la mondialisation ? automne 2020
Clément Beaune, Didier Houssin, Philippe Moreau Defarges, Norbert Gaillard, Elie Cohen, Arnaud Odier, Jean-François Gayr
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612225992892
Au-delà des systèmes de santé nationaux, le COVID-19 interroge les grands équilibres mondiaux, et souvent les modes de coopération qui les organisent. Politique étrangère parcourt les questions qui s'imposent à la réflexion post-crise. L'OMS a-t-elle failli ? La phase de mondialisation libérale est-elle close ? Les États sont-ils condamnés à récupérer leurs souverainetés ? Comment le secteur financier « encaisse-t-il » la crise ? Et en quoi la crise elle-même est-elle particulière - d'ailleurs, qu'apprenons-nous des crises qui se succèdent ? Dans un texte de référence, Clément Beaune - secrétaire d'État aux Affaires européennes - expose comment les responsables français voient dans le temps troublé de la crise la chance d'un nouveau départ vers une Union européenne remodelée : les décisions de crise pourraient préluder à une mutation politique essentielle. Les concentrations urbaines ont été au premier chef victimes et acteurs de la crise. Au-delà, que dit la dynamique d'urbanisation du monde des grands équilibres démographiques ? L'urbanisation est-elle une fatalité ? Modifie-t-elle les équilibres politiques internationaux ? Les villes sont-elles le nouvel espace des guerres ? Et les contrôles technologiques qui s'y imposent annoncent-ils notre avenir : de la smart city à la smart society ? Enfin, à la veille de la présidentielle américaine, peut-on imaginer que les rapports euro-américains de sécurité évoluent, pour aller vers une Alliance atlantique rééquilibrée ? Et qu'Israël s'affranchisse enfin de la profonde crise de son système politique ?
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LCPPolitique étrangère N°1/2020 Le Golfe : nouveau centre du Moyen-Orient ? (Printemps 2020)
Dorothée Schmid, Hugo le Picard, Clément Therme, Nabil Mouline, Emma Soubrier, Elisabeth Marteu, Hannes Adomeit, Roman K
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612225977462
Le golfe Arabo-Persique et ses riverains s'imposent au coeur du Moyen-Orient, à un moment où le jeu des grandes puissances s'y redistribue. Comment l'impératif de la transition énergétique s'imposera-t-il aux économies de rente de la région ? Avec quelles conséquences politiques ? L'Iran tirera-t-il profit de sa position dominante, en dépit d'oppositions croissantes des opinions publiques ? L'Arabie Saoudite change-t-elle vraiment, sous les effets d'image de son nouvel homme fort, et son prosélytisme rigoriste appartient-il au passé ? Les Émirats arabes unis ont-ils les moyens de l'autonomie et de la diplomatie non alignée qu'ils affichent ? Et Israël ? Réussira-t-elle à conforter ses relations particulières avec les États du Golfe, et à marginaliser définitivement la problématique palestinienne ? Autre dossier d'actualité : comment est reçue en Europe l'initiative du président Macron visant à redéfinir les relations entre l'Union européenne et la Russie ? Le moins que l'on puisse dire est qu'elle suscite quelque défiance, par exemple en Pologne, ou dans de larges secteurs de l'opinion allemande. Peut-on donc imaginer une position de l'UE face à Moscou, qui soit autre chose que la résultante des divers blocages européens et du suivisme vis-à-vis de Washington ? Ce numéro inclut également deux contributions sur des acteurs décisifs des équilibres asiatiques. Que peut-on mesurer de la réelle puissance technologique chinoise, en dépassant les effets de propagande et de peur qu'ils nous inspirent ? Et l'Inde n'est-elle pas en voie de se diviser sous l'effet d'un nationalisme hindou dominateur et au pouvoir sans partage ?
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LCPPolitique étrangère n° 4/2019 Un monde de droit ? - décembre 2019
Hans Stark, Dominique David, Philippe Moreau Defarges, Victor Magnani, Joël Hubrecht, Marion Leblanc-Wohrer, Bernard Sti
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612225923063
Quelle est la part du droit dans les relations internationales d'aujourd'hui, qui semblent de plus en plus privilégier les affirmations de puissance ? Le droit est à la fois un mode d'organisation, un instrument d'équilibrage des forces brutes, et un instrument de puissance. C'est tous ces visages qu'éclaire ce nouveau numéro de Politique étrangère, à travers les exemples de la Cour pénale internationale, de l'« extra-territorialité » du droit américain, de la complexe construction du droit européen, ou des besoins de régulation de l'internet. Le droit est nécessaire à l'édification progressive d'une société internationale ; mais il ne se suffit pas à lui-même.
Sous les ententes franco-allemandes proclamées, les désaccords s'accumulent. Le traité d'Aix-la-Chapelle réaffirme les domaines de la coopération sans réelle avancée nouvelle. Plus fondamentalement, qu'est-ce qui réunit aujourd'hui les stratégies française et allemande ? L'héritage de décennies de coopération peut-il dépasser l'affirmation d'intérêts nationaux parallèles, voire divergents ? La rubrique Contrechamps de ce numéro pose la question : qu'est-ce qui fait aujourd'hui tenir le tandem franco-allemand ; et, d'ailleurs, tient-il vraiment, sous des sourires affichés mais pâlis ?
Soudan, Afrique du Sud : comment l'Afrique construit-elle ses modèles de transition et de démocratisation ? Faut-il créer une agence de renseignement européenne ? Et connaîtra-t-on jamais la cause du crash qui a coûté la vie à Dag Hammarskjld ? Politique étrangère explore, une fois encore, de multiples facettes de la vie internationale20 prêts
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LCPPolitique etrangere n 3/2019 - septembre 2019
Jean-Loup Samaan, Eddy Fougier, Anna Dimitrova, Alain Antil, François Gaulme, Christian Lechervy, Rory Medcalf, Hervé La
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612225896138
Indo-Pacifique : le concept, qui n'a que quelques années, veut exprimer une nouvelle structure de la mondialisation de la planète. En termes d'échanges économiques, et de distribution de puissance, c'est bien une zone unitaire qui se dessine du golfe Arabo-Persique au Pacifique, où se croisent, se mesurent, s'affrontent toutes les grandes puissances. Il faut penser cette aire nouvelle, et les moyens d'y agir : dispositifs politiques, économiques et militaires.
Mais ce concept d'Indo-Pacifique est aussi une tentative d'encadrer la montée en puissance chinoise, de la brider dans un entrelacs de puissances limitant son poids. L'acceptera-t-elle ? Et pourra-t-on organiser la coexistence d'intérêts si divers, dans une zone si vaste, en tenant compte des spécificités régionales et locales ?
Le dossier de Politique étrangère pèse la pertinence d'un concept qui tente de penser une zone stratégique-pivot.
Autre espace d'importance, particulièrement pour les Européens : le Sahel - qui fait l'objet de la rubrique Contrechamps de ce numéro. Ce Sahel si proche de nous est-il condamné à la misère et à la violence ? Les États de la région parviendront-ils à rétablir leur autorité sur leur propre espace ? Les forces de sécurité à protéger les populations, et non à les insécuriser ? Et l'aide internationale a-t-elle vraiment pris la mesure des causes multiples de l'instabilité de la région, qui dépassent de beaucoup ce que nous résumons au terme de terrorisme ?
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LCPPolitique étrangère n° 2/2019 La démocratie - juin 2019
Vladimir Tchernega, Roman Volkov, Carlos Santiso, Mathilde Chatin, Djallil Lounnas, François Frison-Roche, Andrey Kortu
- Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
- 3612226582160
La démocratie est un produit complexe, qui articule un cadre juridique et une base sociale lui permettant de s'enraciner. Loin des naïves espérances des années 1990, les expériences de plusieurs pays d'Afrique décrivent un chemin qui demeure, à des degrés divers, chaotique : en Mauritanie, en République démocratique du Congo, en Centrafrique ou au Nigeria par exemple... Le dossier de Politique étrangère rappelle que la mise en place d'institutions supposées permettre la démocratie n'est qu'un signe, un prélude. Les avancées, sur le terrain, devront beaucoup plus aux sociétés qu'aux intervenants extérieurs, quelle que soit la bonne volonté de ces derniers. Le constat, une fois de plus, devrait inciter ces intervenants à redéfinir des politiques prenant mieux en compte des conditions politiques locales.
Sur une scène internationale où la revendication de puissance se fait plus bruyante, quelle place occupe le G7, que préside cette année Paris ? Reste-il pertinent, seul forum brassant les grands problèmes du monde, des politiques économiques au statut des femmes, en passant par la sauvegarde des océans ? Témoigne-t-il seulement de la volonté de voir perdurer un Occident divisé et isolé dans un monde qui le nie ? La rubrique Contrechamps confronte une vision canadienne - le Canada a présidé le G7 en 2018 -, et une vision russe - la Russie a été exclue du G8 en 2014... Bonne occasion de réfléchir sur la conception qu'a Moscou de ses propres intérêts, et sur la nouvelle hiérarchie des puissances.20 prêts
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