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Les Contemporains favoris
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Face au harcelement, une ethique de la parole
Simon Canat
- Les Contemporains favoris
- 3612226259734
Le harcèlement nous apparaît comme un mal contemporain, voire comme un mal du siècle. De l'école jusqu'à la politique, en passant par le bureau, le phénomène s'est banalisé et semble atteindre toutes les strates de la société. Nous voyons naître des maux, des maladies, des violences, qui n'existaient pas auparavant - y compris de nouvelles formes d'esclavagisme. Nous faisons l'hypothèse que le harcèlement non seulement en fait partie, mais qu'il en résume l'esprit. Il est devenu l'autre nom du Pouvoir - et le Pouvoir le sait bien.
D'un autre côté, si le harcèlement est partout, il n'est nulle part. Or s'il est important de nommer le mal, pour le dénoncer, il n'est pas moins requis de l'imputer à des sujets, pour tenter de les traiter. Le fait est que nous avons affaire à des actes singuliers, impliquant des individus dotés d'une structure psychique particulière, que nous n'hésiterons pas à caractériser comme perverse. Où certes le rapport à la loi est biaisé, mais où la prééminence de la chose sexuelle est non moins patente. Quiconque ne voit pas le motif systématiquement sexuel, explicitement sexiste, de tout acte de harcèlement, assurément ne voit rien.
Un acte qui est de parole. C'est là l'autre point essentiel : le harcèlement dit « moral » est un phénomène essentiellement verbal. C'est pourquoi, spécifiquement, il s'agirait de réfléchir à un usage éthique de la parole pour contrer cet usage vicié du langage qu'est, selon nous, le harcèlement. Que faire - au mieux - face au harcèlement ? Comment y répondre ? C'est donc bien la dimension du langage, plus précisément de la parole, qu'il convient de pointer. Que dire, comment dire, comment ne pas laisser dire ?20 prêts
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LCPUn enfant est abandonné ; la pelade au risque de la psychanalyse
Sandra Meshreky
- Les Contemporains favoris
- 3612226259499
¿Quièn no ha temido nunca perder a un ser amado? El sentimiento de abandono es constitutivo de la naturaleza humana. Pero reviste a veces un carácter extremo que lo fija en una verdadera angustia. Ahora bien, es esta fijaciòn lacaniana que la autora pretende reinterrogar narràndola en un cuento. Alrededor de la enfermedad psicosomática de la pelada, teje una trama interpretativa en la que Pulgarcito de Perrault, El Hombre de los Lobos y Un niño es pegado de Freud vienen a aclarar a un niño abandonado. No sin humor, nos lleva a un Más Allá del principio de placer y sostiene la idea insoportable (*insostenible) que dentro del sufrimiento del abandono se aloja tambièn un goce. La pérdida de los cabellos aparece entonces progresivamente como el síntoma de una pérdida metafísica. Destinado a ser faltante, cada uno en efecto, debe resolver a su manera el enigma irresoluble de siempre haber perdido ya algo... Prefacio de Danièle Pomey-Rey - Traducciòn : Josette Laganne - De formación filosófica y titular de un màster de psicoanálisis, Sandra Meshreky sigue su cursus analítico en el seno de la Asociaciòn Lacaniana Internacional. Después de "Psychanalyse sans domicile fixe" (Psicoanálisis sin domicilio fijo), ella reafirma aquì contra el sufrimiento psíquico todo su compromisopoético.
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LCPDépersonnalisations au cinéma ; du traumatisme à la création
Virginie Foloppe
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- 3612226258706
L'affect de dépersonnalisation n'est pas uniquement une réaction psychique à un environnement défaillant. Il peut aussi être le levier de la création. L'analyse de Virginie Foloppe oscille constamment entre ces deux formes de dépersonnalisation. L'une relève donc de la création, qu'elle aboutisse ou non à une oeuvre d'art, quand l'autre s'achève dans une destruction perceptible à travers la destinée tragique d'êtres privés de tout élan vital, après qu'ils aient été confrontés à des traumatismes ; deuil, envie, inceste, viol. L'art cinématographique crée une psyché flottante à même de réfléchir la mémoire sensorielle de situations traumatiques à la violence insoutenable et de nous livrer les moyens d'en sortir. Hitchcock, Vinterberg, et Kim Ki-duk, chacun avec un style singulier, composent des miroirs perceptifs capables de ne pas se confondre avec leur objet, mais de réfléchir l'autre voie de la dépersonnalisation.
La recherche de Virginie Foloppe, docteure en esthétique et sciences de l'art, est pluridisciplinaire : de la fabrique de l'écriture (article, essai, fiction) à celle des images (art digital, art vidéo) en passant par l'enseignement des arts (Panthéon-Sorbonne et Sorbonne Nouvelle) et un diplôme de psychologue clinicienne. Elle a déjà publié aux éditions Les Contemporains favoris : L'hémorragie des contemporaines, Nelly Arcan et Chloé Delaume (2015).20 prêts
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LCPPhysique de Nietzsche
Alain Juranville
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- 3612226257914
Où est la pointe de ce que nous enseigne Nietzsche ? Destructeur d'idoles, il s'élève contre le discours de ce que la psychanalyse dénomme le Surmoi. Que ce soit le discours commun des sociétés traditionnelles - avec son écrasement de l'individu par la communauté. Que ce soit l'actuel discours médiatique - avec son individu individualiste jouisseur et désespéré. Nietzsche appelle à laisser place à l'individu véritable, créateur, celui qui s'affronte, autant qu'il le peut, au non-sens constitutif de l'humain (néant, pulsion de mort, péché...) et qui donne sens à ce non-sens. Là est son actualité définitive.
C'est à préciser cette visée de Nietzsche, et à discuter l'interprétation que Heidegger en a donnée, que se consacre le présent essai, republié ici plus de quarante ans après sa parution. Sous le titre Physique de Nietzsche, il y est question non pas d'étudier les conceptions que Nietzsche a pu défendre dans certains domaines scientifiques, mais de le suivre proclamant la puissance créatrice de la vie - de la vie comme volonté de puissance et comme Physis.
Ancien élève de l'École Normale Supérieure de la Rue d'Ulm et agrégé de philosophie, Alain Juranville a enseigné la philosophie moderne et contemporaine à l'Université de Rennes et publié plusieurs ouvrages chez divers éditeurs.20 prêts
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LCPDe l'usage addictif : une ontologie du sujet toxicomane
Nicolas Floury
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- 3612226257754
Extrait de la Préface de Mehdi Belhaj Kacem : « (...) Si donc le sujet toxico constitue, aujourd'hui encore, une telle provocation à la société, c'est que c'est toute la société humaine, sans aucune exception culturelle, qui est fondée sur l'addiction. (...) Saluons cet événement du premier texte philosophique de référence sur la question de l'addiction, qui est bien réellement à la toxicomanie ce que le Traité du désespoir fut à l'angoisse. »
4è de couverture : Ce livre retrace le parcours d'un individu qui devient un addict, individu de plus en plus en affinité avec notre époque où la parole semble se raréfier au profit exclusif de la jouissance des corps. La question est de savoir comment on devient toxicomane. Comment en effet catégoriser l'être d'un tel sujet ?
Le toxicomane recherche peut-être plus que tout autre le bonheur, mais il se fourvoie sur les chemins tortueux et qui ne mènent nulle part, de la répétition des satisfactions. L'addiction est toujours, nécessairement, une aliénation. Pourquoi le sujet toxicomane décide-t-il alors de s'engager dans une telle voie ? Une voie qui bien souvent n'a d autre issue que la mort. En acceptant un tel risque, de quoi veut-il à ce point se séparer ?
L'auteur développe dans ce livre une thèse étonnante : pour le toxicomane, il ne s'agit, ni plus ni moins, que de parvenir à se libérer de l'aliénation originaire, notre aliénation au langage. Uniquement attentif à la dimension aliénante du verbe, le toxicomane ignore toutefois sa dimension libératrice, liée à toute civilisation véritable. N y aurait-il pas en effet une possibilité de rémission pour le sujet addict ? Une rédemption à trouver du côté de la culture, de son formidable potentiel de recomposition de l'humain ?
C'est pour répondre à ces questions que l'auteur propose ici une ontologie du sujet toxicomane bien éloignée de la doxa et des discours actuels sur les addictions et les toxicomanes.
Nicolas Floury est philosophe et psychologue clinicien. Il a publié aux éditions Germina, Le réel insensé, en 2010, puis, Une psychanalyste dans la tourmente, en 2012. Ce livre est son troisième ouvrage.20 prêts
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LCPPsychanalyse sans domicile fixe ; topologie de sans-logis (nouvelle édition revue et augmentée)
Sandra Meshreky
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- 3612226257655
Avant-propos - " Ces recherches sont nées de la profession que j'ai exercée pendant plus de quatre ans au sein du Samu Social de Paris comme écoutante sociale du 115, permanence téléphonique d'urgence des sans-abri. Les écoutants sociaux sont souvent des psychologues, des éducateurs spécialisés ou des assistants sociaux. Pour ma part, j'ai fait des études de philosophie. Cet amour de la sagesse' (-) s'est commué en Désir de vérité quand la psychanalyse s'est progressivement imposée à mon écoute comme le seul vrai cadre possible, et trop peu exploré, d'accueil de la parole de celles et ceux que l'on nomme S.D.F.... " Sandra Meshreky
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LCPLa philosophie d'Alain Juranville ; un hégélianisme de l'inconscient
Jean-marie Vidament
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- 3612226257242
Nous pensons que Juranville a eu une bonne idée. Et que de cette bonne idée sont nées beaucoup de bonnes idées, jusqu'à produire une oeuvre aux dimensions hors-normes.
En effet ce que nous nous apprêtons à présenter ici est un vaste système, en réalité infini dans son déploiement possible, développé depuis une vingtaine d'année au travers d'une dizaine de livres. Comme tout vrai système il est sans entrée ni sans sortie, et tout y fait entrée, la difficulté étant que tout y est aussi essentiel. Chaque terme (concept) est la clé de voûte qui soutient l'ensemble. Mais qui supporte encore aujourd'hui les systèmes, cathédrales arrogantes trouant les ciels bas de nos temps crépusculaires ?
La philosophie est au sujet social ce que la psychanalyse est au sujet individuel. Toute l'oeuvre de Juranville peut commencer à se lire depuis cette thèse. Comme A. Juranville le rappelle dans sa préface, la philosophie est avant tout « discours qui fait acte dans l'histoire universelle, comme la psychanalyse le fait dans l'histoire individuelle. Acte contre la répétition, désolante, de ce que Freud a appelé la pulsion de mort ». Ainsi, de même que l'analysant trouve la paix en reconstituant son histoire et en la formulant dans un récit, de même l'humanité peut reconstituer son histoire et en produire le récit achevé, où se dépose le savoir de son existence. Il est temps que la philosophie s'appuyant sur la psychanalyse, affirmant non seulement l'existence et son savoir mais aussi l'inconscient (soit notre identité vraie), réaffirme clairement son ambition : introduire à une société juste laissant toute sa place à l'individu.
Ce livre essaie donc d'approcher les choses pas à pas, de manière souvent intuitive et personnelle, et nous entraîne ainsi au coeur du vertigineux système juranvillien.
Jean-Marie Vidament a étudié la philosophie à Rennes. Il est aujourd'hui psychanalyste et directeur d'un centre de formation spécialisé dans l'éthique des soins psychiatriques.20 prêts
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LCPEnseigner la philosophie avec le cinéma
Hugo Clémot
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- 3612226198590
Enseigner la philosophie avec le cinéma ou les séries télévisées est une pratique de plus en plus répandue. Ce n'est pas seulement que les références audiovisuelles constituent désormais, pour la plupart des élèves, un héritage culturel commun qui joue ainsi le rôle qu'ont pu jouer dans le passé les grands textes religieux, philosophiques ou littéraires, ni que l'usage d'internet a permis, depuis une dizaine d'années, une démocratisation de la cinéphilie sans précédent. Il est d'autres bonnes raisons, pédagogiques et didactiques, de proposer un enseignement cinématographique de la philosophie, des raisons que ce livre cherche à articuler en mettant à la portée de tous les pratiques et les doutes, les expériences et les réflexions de douze jeunes professeurs qui ont accepté d'ouvrir aux lecteurs la porte de leur salle de cours et de les laisser observer la fabrique et la mise en oeuvre d'un cours de philosophie en ce début de XXIe siècle.
D'abord destiné aux professeurs de philosophie désireux d'enrichir leur pratique pédagogique en introduisant davantage le mouvement et la vitalité du cinéma dans leurs classes, ce livre intéressera donc également tous les enseignants soucieux d'approfondir leur approche didactique, mais aussi les élèves et les étudiants qui pourront y trouver des éléments utiles et, enfin, tout amateur de cinéma.
Ont contribué à cet ouvrage : Ugo Batini, Carole Bline, Julien Bohet, Julien Chane-Alune, Sébastien Charbonnier, Hugo Clémot, Cédric Eyssette, Clovis Fauquembergue, Frédéric Grolleau, Raphaël Künstler, Guillaume Lequien, Bastien Sueur
Ouvrage collectif dirigé par Hugo Clémot. Professeur agrégé de philosophie, Hugo Clémot enseigne la philosophie en lycée depuis 2001 et a été chargé de cours à l'Université de Tours. Auteur d'une thèse sur les nouvelles approches philosophiques du cinéma, il a écrit plusieurs ouvrages dont "Les Jeux philosophiques de la trilogie Matrix" (Paris, Vrin, « Philosophie et cinéma », 2011) et "La Philosophie d'après le cinéma. Une lecture de La Projection du monde de Stanley Cavell" (Rennes, PUR, 2014), ainsi que plusieurs articles sur les rapports entre philosophie et cinéma.20 prêts
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LCPVivre(s) ; malaise dans la culture alimentaire
Valentin Husson
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- 3612226031781
Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger ? La question est peut-être mal posée. Car ce qu'il faudrait affirmer : c'est que le vivant mange la vie à pleines dents, et que vivre n'est qu'une métonymie de « vivres ». Voilà l'hypothèse de cet essai. La vie doit dès lors être pensée à partir d'un certain régime d'alimentation. Traduire Freud, pour aujourd'hui, c'est sans doute soutenir que le malaise dans notre culture est désormais alimentaire. Dégoût pour la vie, manque d'appétit pour elle, quand le vivant a en assez « soupé » et trinqué, il lui faut retrouver le goût de vivre. Comment réalimenter la vie ? Comment la vitaminer ? Comment, encore, lui donner envie de vivre, alors même que tout concourt à l'en dégoûter (terrorisme, catastrophes écologiques, famine, dépressions en tous genres) ? Cela engage l'écologie, et l'économie libidinale. Une diét-éthique reste donc à penser. Car vivre ne se peut sans quelque envie de vivre(s). Voilà pourquoi le vivant n'est que ce qu'il mange. Ce livre essaye d'interroger l'histoire de la philosophie, de Platon jusqu'à Levinas, afin de nourrir notre appétit et notre soif de vivre(s), et de nous libérer de l'ascétisme morbide, dont le nom le plus récent fut : Heidegger. - Valentin Husson est professeur et docteur en philosophie, co-fondateur de la revue « Le Verbier ».
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LCPLa loi du désir et les névroses
Simon Canat
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- Psy-poucet
- 3612225470659
Alors que les médias ne font plus entendre que les mots simplificateurs de dépression et de stress comme s'ils résumaient à eux seuls l'ensemble des maux psychiques affectant l'homme moderne, alors que le lobby neuropharmacologique étend son hégémonie au moyen du fameux D.S.M. (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ), seule la psychanalyse propose encore de chercher du sens derrière les affections psychologiques, faisant l'effort de les structurer dans une logique subjective et existentielle où le désir fait loi. Dans ce court exposé qui se veut avant tout pédagogique et accessible à tous, délibérément expurgé de tout jargon, Simon Canat reprend les fondamentaux de la psychanalyse freudienne et lacanienne autour du concept de névrose tout en nous présentant un tableau psychopathologique bien plus large (incluant notamment perversion et psychose). Qui ne se sentirait concerné par des questions telles que : Un père réel endosse-t-il toujours la fonction paternelle ? Toute existence repose-t-elle sur une identification imaginaire ? Comment s'articulent angoisse et symptôme ? Le pervers est-il un être narcissique ? Le délire est-il une tentative d'auto-guérison ? Etc.
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